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Vous passez une petite annonce pour une amie célibataire afin de l'aider à rencontrer un compagnon.

Ecrire l'annonce et la réponse de votre amie à la lettre du monsieur 

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 Annonce de la copine

Femme, petite cinquantaine pleine de charme, mince, blonde aux yeux bleus, aimant le théâtre, le chant et la danse, cherche brun ténébreux, de préférence hispanophone, pour partager voyages sac au dos, travaux dans mon appartement et plus si affinités.

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 Réponse de la dame au monsieur

J'ai reçu, sans doute par erreur, votre courrier répondant à une petite annonce de rencontre.

Votre lettre m'a troublée tant elle paraît s'adresser à une personne qui me ressemble ; c'est pourquoi je me permets de vous répondre.

Pedro, laissez-moi vous appeler Pedro, je serai samedi soir à La Bodega avec mon sac à dos et nous pourrons partir tous les 2 pour le Chili.

Merci au passage de régler les billets d'avion et les derniers préparatifs.

J'ai hâte de te rencontrer, d'autant qu'à notre retour mon appartement aura bien besoin de toi.

Je t'embrasse d'ores et déjà.

Ta blonde amoureuse.

Yvelyne

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 Annonce de la copine

Femme dynamique et généreuse aimant la vie, souhaiterait rencontrer homme gai et tendre, sachant partager tous les moments de la vie (bons ou mauvais)

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 Réponse de la dame au monsieur

Monsieur,

Je suis très surprise de recevoir une lettre de votre part.

Je n'ai en effet jamais sollicité une rencontre avec un homme et encore moins passé une annonce.

Sachez que je mène une vie très riche, très heureuse. Je suis entourée d'ami(e)s. J'ai de nombreuses activités : marche, gym, yoga, cinéma, théâtre etc....

J'adore partager ces activités avec une personne proche, mais il n'est pas nécessaire que cette personne soit un homme.

Je ne vois pas ce qu'un SEXE pourrait apporter de supplémentaire aux plaisirs que je prends dans la vie.

Je ne veux pas être blessante, mais je ne suis pas "sur le marché". Allez voir sur un autre stand qui vous offrira, je vous le souhaite, la marchandise que vous recherchez.

Pour ma part, je fais confiance au hasard et suis bien décidée à profiter au maximum des années qui viennent.

Cordialement,

MARIE

 

 

                        

  Annonce de la copine

Jeune femme, 50 ans, brune, 1 m 71 1/2, ouvreuse au cinéma le Splendid, bon salaire, sans enfant, rencontre homme sérieux, 40/60 ans, en vue mariage si possible. Union libre me va bien aussi!

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 Réponse de la dame au monsieur

Monsieur Yves,

Quelle surprise que votre lettre, Monsieur ! Sans doute une erreur, mais comme je ne crois pas au hasard, je sais qu'elle m'est destinée. Je veux le croire en tout cas.

La description que vous faites de vous-même: petit, chauve, sans emploi, maniaco–dépressif, ne doit pas me décourager. Je suis certaine que vous ne voyez que le mauvais côté de la vie.

Vous ne parlez que de vos défauts, ce n'est pas bien. Vous devez bien avoir quelques qualités.

Petit, peut-être mais sans doute rondouillard. Quel plaisir pour une femme de poser sa tête sur un petit ventre rond!

Chauve, ce n'est pas vraiment un problème. Les implants sont faits pour vous !

Sans emploi, qu'à cela ne tienne ! Comme vous le savez, nous sommes en période de plein-emploi, et ce n'est qu'une question de jours. Du boulot y'en a !

Maniaco-dépressif, mais qu'est-ce que ça veut dire ! Des mots à la mode pour donner bonne conscience aux psychiatres. Si vous me connaissiez, je peux vous garantir que votre maniaquerie et votre dépressivité fondraient comme neige au soleil. Malgré ma solitude, je suis d'une gaieté renversante.

Pour résumer, je le sens, nous sommes faits l'un pour l'autre. Où et quand se voit-on ? Voici mon numéro de téléphone 06 70 40 84 68

Bien à vous

Eliette

 

 

 Annonce de la copine

Femme grande et bien bâtie, cultivée mais pas trop, aimable, souriante, peu susceptible, autonome, éclectique, cherche homme accorte, gracieux, ouvert aux pratiques échangistes, acceptant de ne se voir que deux fois par semaine sur rendez-vous.

 

 Réponse de la dame au monsieur

Monsieur ! ! !

Je lis votre courrier avec surprise, voir stupeur. Vous semblez vous être trompé de personne. Vous dites rechercher une femme (merci, nous ne sommes pas dans un rayon de super U) qui corresponde à vos critères.

Sachez que mon honneur ne m'autorise pas à me « Vendre » sur votre site même si les caractéristiques que vous décrivez me ressemblent, la susceptibilité en moins… Encore que cela dépende du temps et de l'heure.

Qu'entendez vous par échangiste : cela correspond-il à échanger comme deux correspondants étrangers qui partagent des ressentis communs ?

Je suis en effet autonome (ma batterie m'autorise cinq heures de fonctionnement à la journée) et compte bien le rester.

Quant aux deux rendez-vous par semaine que vous me proposez, ils sont de trop pour une femme comme moi, bien occupée ! Par conséquent je vous demande de passer votre chemin.

Vous avez dû vous tromper d'adresse.

                                                                    P

 

 Annonce de la copine

Jeune femme pétillante attend l’âme sœur. J’aime la montagne et l’aventure et il faut être assez sportif pour me suivre. Pas la peine de m’écrire si t’es du genre coincé dans ton canap’ !! Comme l’oxygène de l’altitude n’altère en rien mes neurones, j’aime aussi philosopher, parler d’art, me poser milles questions sur la vie, aller à la rencontre des autres et apprendre de nos différences. Donc si t’es du genre alpinisme et performance qui ne pense qu’à lui, pas la peine de m’écrire non plus ! Comment ça je suis chiante ? C’est vrai que j’ai plusieurs cordes à mon arc et que je peux être fracassante…

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Réponse de la dame:

Je suis furibonde ! C’est quoi cette annonce à la con ? Je suis assez grande pour me débrouiller toute seule. Mon cas désespérée….même si parfois je m’énerve…toute seule.

                                               Maïa

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 Annonce de la copine

Femme charmante, épanouie, d’âge mur, aimerait rencontrer homme (ou femme) dynamique, plein d’humour, aimant les voyages en vue de partager des bons moments et de vivre des rêves fous 

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 Je suis agréablement surprise de recevoir une telle lettre, n’ayant rien demandé, mais il me semble que vous me connaissez déjà et j’aime cette surprise. Mon âge mûr n’est pas un obstacle, je suis encore jeune dans mon corps et dans ma tête, bien qu’ils aient été tous deux légèrement cabossés.

Top départ pour faire un tour avec vous en montgolfière pour survoler la Mongolie et pourquoi pas batifoler dans votre lit.

A bientôt. Le plus tôt ne sera jamais assez tôt.

Merci de m’envoyer une photo récente non retouchée afin que je vous reconnaisse sur le terrain de décollage et que je ne parte pas en courant, en sens inverse… 

 

 

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On tire un mot et une expression au hasard.

On  intercale "comme" entre les 2 et on écrit une histoire

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 Je suis impertinente comme une  cerise 

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       Je suis impertinente comme une cerise qui ne peut pas être

atteinte, car elle ne veut pas être mangée, ni touchée, ni palpée.

       Je menace quiconque me cueillerait de l’empoisonner, non pas avec un poison violent mais déglingant, voire hallucinant, et malfaisant.

     Cerise brillante, ronde, rouge, dodue veut être admirée et haranguée par le monde entier.

     Je suis unique, et inabordable, vous devez vous brûler les yeux à me contempler.

 

M Hélène

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Je suis impulsive comme une planche à roulettes !

 

       A peine le pied posé, je démarre et je glisse ma journée du matin au soir en slalomant entre les obstacles.

     Je suis une nerveuse moi ! On aurait pu m'appeler la formule 1, mais je crois que c'est plutôt l'idée de la planche (à pain) qui me correspond depuis que je suis passée du 95D au 85A, tout ça parce que mes enfants m'ont trop tétée.

     Mais bon là n'est pas le sujet. Planche, peut-être, mais à roulettes ! Car je suis comme ça. Dès qu'une idée m'entre dans la tête, elle se met à rouler et tourner et m'emmène loin déjà.

    Evidemment ça s'emballe souvent et ce qui se passe c'est que je me casse la figure !

     Je n'ai jamais réussi à trouver l'équilibre sur ces engins là moi ! Il faut assumer d'être impulsive comme çà !

     Maintenant pour me protéger je porte un casque ; je fonce et je réfléchis après.

     Quand même ça tient chaud le casque ! Finalement le foulard c'était pas si mal...Même si parfois ça fait un peu fakir. Ah voilà la planche cloutée à présent !

     Bon allez j'arrête car je dérape encore !!!

Y

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ambitieux comme un radiateur

 

       J’ai froid. Je sens mon corps prêt à capituler sous ces déferlantes de trop plein de chimie. Je grelotte mais ça ne ce voit pas.

       Et toi tu es là, contre moi. Ta chaleur me rassure. J’aimerais que tu me dises à l’oreille : « Je suis ambitieux comme un radiateur … » Et ça me ferait bien marrer.

       Je t’imagine déguisé en radiateur… A quoi ça ressemble déjà un radiateur ? C’est rectangle avec des bosses et des creux, un gros bouton  pour régler la température, c’est blanc et lisse… Non vraiment, ça ne te ressemble pas du tout ! Mais bon, à chacun ces ambitions !

Maïa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Têtu comme un ouistiti

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       Tous les singes, c'est connu sont têtus et déterminés mais les ouistitis, eux, sont particulièrement têtus.

       D'ailleurs, quand on prononce leur nom devant le photographe

ouis---ti---ti,

ça fait sourire pour faire bien sur la photo.

       Quand une bande de ces animaux envahit une bananeraie, ils la mettent à sac, ils dégomment toutes les bananes jusqu'à la dernière. Si ce n'est pas être têtu ça.

       Certains africologues ont tenté de les dresser. Les ouistitis n'obéissent que quand ils le décident, eux.. Peut-on parler alors de dressage ?

      Lorsqu'un ouistiti ou une ouistitite est amoureux, il obtient toujours, vraiment TOUJOURS la patte de l'être aimé.

      Pour cela tous les moyens de séduction sont bons.

      Nous les humains, qui baissons les bras devant la moindre difficulté, devrions mieux les étudier et en prendre de la graine.

                                                     Hélène

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis violente comme une allumette

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       Je suis violente comme une allumette que l'on craque contre une boîte pour réchauffer l'atmosphère.

       Mon côté souffreux et non pas souffreteux attise les convoitises donc je me délecte.

       Dès que le mâle entre en scène, et qu'il m'allume, tout mon être s'enflamme sans réserve tel un incendie dont on n'arriverait pas à bout.

       Oh oui, craque moi contre ta boîte pour que je t'éclaire en mettant le feu chez toi jusqu'à n'obtenir plus que des braises dont je me réjouirais.

       Ta petite fille aux allumettes, mmmhum… !!!

P

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JE SUIS DRÔLE COMME UN TICKET DE METRO.....

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Tous mes amis disent cela, c'est un peu intrigant....Drôle, oui, mais pourquoi "comme un ticket de métro" ?

Franchement, vu ma corpulence on ne peut pas dire que je suis mince à passer dans une machine à tickets!!

Peut-être à cause du shopping?....Car comme un ticket de métro, je peux en un seul voyage vous faire rêver non devant les noms des stations, mais devant ceux des boutiques qui vont défiler lors d'un après-midi "lèche vitrines" avec moi.

Mais attention on ne fera que passer. Car, si on entre dans une boutique, c'est fichu.. Je  ne serai plus drôle car rien ne pourra m'empêcher de succomber à la tentations des achats!!

Et peu à peu le remords d'avoir dépensé autant d'argent, souvent inutilement, éteindra toute gaieté en moi...

Pour la retrouver cette joie de vivre, c'est comme avec le ticket de métro qui ne peut plus servir une fois descendu à la station et que l'on doit renouveler pour repartir, il faudra que mon compte bancaire se remplisse à nouveau.

                                                                    MARIE

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Atelier d'écriture du 7 octobre 2016

 

 

 

 

 

De toutes les couleurs!

Aujourd'hui, le vert, le blanc et le rose sont à l'honneur

 

 

        Marinette, le rose aux joues, annonce d'une voix blanche qu'elle va se marier en rose bonbon. Son père, vert de rage, a envie de lui donner une volée de bois vert. Marinette l'envoie sur les roses et chauffée à blanc, lui dit qu'elle n'est pas une oie blanche et qu'elle en a vu des vertes et des pas mûres.

       Son futur époux, encore vert, a un portefeuille rempli de billets verts. Il est connu comme le loup blanc, mais il doit montrer patte blanche. Ce n'est pas un blanc bec.

       Après une nuit blanche, Marinette décide que ce sera un mariage blanc car elle veut voir la vie en rose.

 

                                                             Léone

 

        Blanche est allée se mettre au vert chez sa cousine Rose dans le Vercors. Un petit coin de paradis qu’elle pensait – bêtement – être la seule à connaître. Mais qui, en quelques années, était devenu connu comme le loup blanc.

        Le petit gîte du village, le bien nommé  « Blanche Neige » accueillait maintenant, durant la belle saison, ces  "gens de la ville qui n’y connaissent rien à la nature" .

        Non seulement ils n’ont pas la main verte, ces cols bleus, mais ils demandent des bières blanches ou des petits blancs à tout bout de champ ! Ils se croient encore vert comme des jeunôts et tombent dans les pommes dès qu’ils ont passé une nuit blanche ! Et je ne vous raconte pas leurs affabulations lorsqu’ils disent avoir vu des petits hommes verts ! Et là, regarde ce pull rose bonbon,  autant hisser un drapeau blanc, ce n’est pas « octobre rose « tout de même !

        Et ce gamin, blanc comme une endive, il n’a sûrement pas la vie rose dans son quartier où il faut sans cesse montrer patte blanche. Et puis j’en entends des vertes et des pas mûres sur ce mariage blanc qui a eu lieu dans la vallée.       

      Blanche est verte de rage. Une colère bleue monte en elle et d’une voix blanche envoie au diable vauvert tous ces huluberlus indisciplinés. 

        C’est le rose aux joues  qu’elle quitte  son petit coin de paradis , rejoindre les verts chauffés à blanc.

                                                                            Pascale

 

 

Le vert Albert

 

            Albert était encore vert si bien que le veuvage lui pesait.

            Après avoir passé une nuit blanche à imaginer sa vie sans plus de femme dans son lit, il s'octroya un blanc-seing et composa un numéro du téléphone rose.

            A sa surprise il se fit vertement envoyer sur les roses au prétexte qu'il habitait au diable vauvert !

            Albert, vert de rage, sortit prendre l'air avec l'intention de s'enfiler un petit coup de vin vert.

            Au coin d'une rue il se cogna contre une femme qui avançait d'un pas vif.

            « Oh excusez-moi » bredouilla-t-il, sentant lui venir le rose aux joues.

            Celle-ci le regarda sans ciller, elle n'était pas du genre « oie blanche ».

            Il lui plut immédiatement et elle lui proposa sans détour de l'accompagner le soir même au « Vert de gris », déguster de la bière blanche.

 

                                                              Yvelyne

 

 

 

 

 

Octobre rose, allez les verts, la performance, telle le loup blanc est bien connue. Il faut du cœur et rester verts, sans pour autant telle une oie blanche, laisser monter le rose aux joues à la première volée de bois verts. La bagarre finale chauffée à blanc, pour passer au vert, se jeter des roses et écarter le vote blanc.

 

                                                 Nadia

 

 

 

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       Que n'ai je fais un mariage blanc avec toi !

       Une vraie oie blanche et pourtant tu étais connu comme le loup blanc dans le quartier !

       Tu m'en fais voir des vertes et des pas mûres, Tu me chauffes à blanc, tu disparais et je te retrouve au diable Vauvert, plusieurs petits blancs dans le nez, un jour vert-de-gris, l'autre blanc comme une endive.

       La prochaine fois que je t'attrape, tu as droit à une volée de bois vert.

Moi qui n'ai que des qualités!

       C'est pas pour me jeter des roses : j'ai la main verte, avec ma bagnole je ne passe plus qu'au vert, j'ai arrêté la blanche, le téléphone rose n'est plus qu'un vieux souvenir pour moi…

Parfaite je vous dis…

       Je n'ai plus qu'à me mettre au vert, pour voir la vie en rose, SANS TOI!

                                           Hélène

​

​

 

 

Abécédaires du paysage

 

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​

Armor

Bretagne ensorcelante

Chavirée de marées incessantes

Devant cet océan infini

Emerveillée, fascinée, écrasée ; Océan

Froid et coléreux

Gigantesque et magique

Hanté parfois

Irrascible et joyeux.

Kervenec la belle

Lovée en son sein

Maquillée de coiffes extravagantes

Nue face à cet

Océan indomptable

Parée de mille et unes couleurs

Qui chatoient au gré des vents.

Résonnance du clairon sur la dune

Scintillement des vagues qui

Tourbillonnent sur la grève,

Une à une

Vagues et  voyages se mêlent, s’entremêlent et le

Whisky, doux breuvage d’un soir accompagne le

XI XI HU.

Yan est heureux comme le

Zéphyr qui l’emporte au loin.

​

Pascale

 

​

 

 

 

Aujourd'hui, les

Beaux jours reviennent

C'est très revigorant

Depuis qu'il ne pleut plus.

Enfin nous allons pouvoir pique-niquer

Faire des escapades avec les amis

Gravir quelques montagnettes, mais revenir à l'

Heure du goûter des enfants.

Immédiatement, tout le monde est prêt.

Jamais, je n'aurais pensé avoir leur accord, mais ce fut un succès

Les anciens suivent difficilement, surtout les

Mamies

Notamment sur les chemins caillouteux.

O râge!

Pourquoi ces chemins sont-ils si rudes

Quelle question? Mais la

Réponse attendra

Surtout qu'avec toutes ces pierres je

Tiens à rester debout, deux chutes me suffisent.

Unanimement nous décidons de rentrer par les prés tout

Verts. Nous voyons des

Wagons au loin. Peut-être transportent-ils du

Xérès ramené du Sud ?

Et maintenant si nous allions au

Zoo ? 

 

Léone

 

Ah, Barre-des-Cévennes !

 

Apaisante atmosphère de

Barre-des-

Cévennes.

Douceur des courbes

Exquises où peuvent se reposer les yeux.

Frênes altiers balancés par l'air frais, où de

Gaies

Hirondelles viennent se délasser.

Il n'y a pas de lieu que

J'aime plus au monde. Ne me parlez pas du

Kenya ou de l’Himalaya ; c'est pour la

Lozère que mon cœur bat. Je m'imprègne de ses

Montagnes et de ses chemins.

Nulle part ailleurs l'

Océan rejoint la méditerranée et nulle part ailleurs les

Pierres brillent de reflets argentés

Que je voudrais capturer.

Rivières et ruisseaux coulent tantôt

Silencieux

Tantôt torturés ; et au détour d'une route

Un

Village s'éclaire comme si des milliers de

Watts se dégageaient. Ici pas de

Xérès mais des châtaignes. Ici pas de

Yéti mais une utopie

Zélée.

​

Yvelyne

 

 

Année après année

Bérénice découvre une nouvelle île des

Cyclades.

Desnos, la première, toute inondée de soleil, maisons bleues et blanches.

Fatmos, la suivante. Un pic rocheux surmonté d'un

Grand monastère austère,

Héllénique à souhait. Un seul pope replet y séjourne et offre

Jus d'oranges pressées et lou-

koums roses et violets aux passants courageux, venus jusqu'à lui.

Lesbos, elle, est plus éloignée d'Athènes

Mais, l'aéroglisseur file à toute allure. Elle

Ne manque pas de charme. Des

Oliviers vert tendre y

Poussent à profusion.

Quelques orangers ajoutent des notes colorées. Lesbos

Rivalise de beauté avec la

Si religieuse

Tinos

Une île qui compte pas moins de 280 monastères. Des petites

Vieilles toutes ridées les entretiennent avec amour. Ici, point de

Wax, mais des dentelles à toutes les fenêtres. Bérénice ne voyage jamais                                                                                                         seule, un jour     Xavier l'accompagne. Le lendemain,

Yannick lui sert de chevalier servant et très souvent le

Zéphyr de l'amour souffle délicatement sur son cœur

​

Hélène

​

​

Armor mon amour de paysage

Bretons, je te porte en mon être

Comme une eau non tarie, battante

Dans la brume, sans boussole, les voiles

Errent sur la mer lisse et sombre

Fières et fortes, elles retournent au port

Gaillards, les marins, sur le quai

 Hâlent les haussières pour amarrer les belles

Inondées par l’étrave, sous les casiers remplis

Jetant un regard en direction du large

Kiosque aux nouvelles du vent

Les vagues sous le sudouet se gonflent

Montantes et descendantes, les marées

Nous promettent une belle tempête

Oscillant vers le norde

Pas besoin de la météo pour savoir

Quel sort nous est promis

Restez au bar, amis pécheurs, navigateurs

Tant éprouvés

Usez de la pomme et pour un instant saluer

Vigoureusement la pogne de notre ami l’agriculteur

Winchs et écoutes ont cessé de grincer

Xénos nous accompagne

Y’en a pas un sous le

zef qui sort se faire tanguer

 

Nadia

 

 

 

 D'après le poème de Paul Eluard 

Il y a des mots

 

 

 

 

Il y a des mots

 

Il y a des mots qui ne font pas vivre

Et ce sont des mots souvent tus

Le mot inquiétude et le mot solitude

Absence, tristesse et le mot enfermement

Le mot vieillard et le mot sans mémoire

Et certains noms d'orage et  certains noms de pillages

Le mot chercher et le mot perdre

Et le mot tumeur et le mot métastases

Et certains noms de révélations fracassantes

Et certains noms de médicaments tuants

Hélène

 

 

Il y a des mots qui ne font pas vivre.

Ce sont des mots désenchantés.

Le mot lassitude et le mot douleur. Hypocrisie et le mot enchaîné.

Et certains mots venus de l’enfer. Le mot combat et le mot guerre.

Et le mot mensonge et le mot lâcheté.

Et le mot pleurs.

Et certains mots méchants. Et certains mots odieux qui blessent,

Et laisse une cicatrice.

Pascale

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Il y a des mots qui ne font pas dire

et ce sont des mots sans désir

le mot sans ressenti et le mot du déni

la rupture, la torture et le mot pourriture

le mot du tout puissant et le mot du tyran

et certains noms de la peur quand certains la méprisent

les mots planqués, les mots tout blancs

et le mot sans verdure et le mot de la crise

 

et certains Noms qui tuent pour avoir et gagner

certains noms inhumains de notre humanité

Nadia

 

 

                                                    

                                

                                              

Il y a des mots qui ne font pas vivre.

Et ce sont des mots assassins.

Le mot tumeur et le mot cancer,

aplasie, leucopénie et le mot « effet secondaire ».

Le mot peur et le mot froid,

Et certains noms de médicaments et certains noms qui créent l'effroi.

Le mot alopécie et le mot mort,

Et le mot radiothérapie et le mot « triste sort ».

Et certains noms d'appareil ou de mesure,

Et certains noms en erre et en haine.

 

     Yvelyne

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Les mots qui font vivre

Paul Eluard ( 1895-1952)

 

Il y a des mots qui font vivre

Et ce sont des mots innocents

Le mot chaleur et le mot confiance

Amour justice et  le mot liberté

Le mot enfant et le mot gentillesse

Et certains noms de fleurs et

Certains noms de fruits

Le mot courage et le mot découvrir

Et le mot frère et le mot camarade

Et certains nom de pays de villages

Et certains noms de femmes et d'amis.