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Printemps 2016!

Notre Atelier souffle sa première bougie

et nous avons toujours autant de plaisir à nous retrouver!

 

Mars 2016

 

Ecrire un acrostiche autour du mot "Printemps"

 

 

PRINTEMPS

Voici que débute une Partition ensoleillée et joyeuse

Qui va Rythmer ce temps nouveau

Enfin c'est finI cet hiver qui a duré une année !

Cette période de "Non vie" reste en arrière.

Je veux sourire Tous les jours

Contempler Emerveillée la nature qui renaît.

A bas la Maladie, les angoisses

Ce n'est Plus d'actualité.

Maintenant, il n'y aura que du Soleil pour me réchauffer.

 

MARIE

 

 

PomPom, le Petit poney

Est de nouveau soRti dans les verts prés

Tout à côté d’icI, près de la rivière.

Il est conteNt. Seul handicap

Il toussoTte, et ne peut pas faire de trémolos,

Mais le ciEl bleu le requinque

Et lui met du bauMe au cœur

Dans ce bel  esPace naturel où il va pouvoir brouter

Au milieu de la mouSse douce.

 

M Hélène

 

 

Fragilité des tous premiers printemps

 

J’ai aPprécié les changements

J’ai Résisté aux croisements

Belle Insouciance état perdu

Un grand Néant m’attendait là

Dans un dernier ruT à mes premiers pas

Annonciateur d’une résonnancE, qui ne s’est pas tue

Toute petitE, toute petite luciole

Face à laquelle, ni Mimique, ni voltige

Forceront les faveurs d’un Passage

La resPiration ténue

Les yeux mi- ouvertS

Le Sourire qui s’installe

 

Nadia

 

 

 

Charles se sentait moins eProuvé par la vie

AujouRd'hui

Il se réveilla ce matIn, bien sûr, toujours couché sur ses cartons,

Mais une pointe d'espoir l'aNima, une petite lueur au bout du tunnel.

Il se secoua, se réveilla Tout à fait

Regarda autour de lui les gEns s'agiter

Mais tout lui semblait différent

Un air Plus doux lui caressait le visage

C'était tout simplement le Souffle du printemps

 

Hélène

 

 

Les apiculteurs sont

Heureux et

épanouis par

Cet instant

Intemporel

Où les fleurs

S'émancipent

S'époussettent

Et s'installent

 

Monique

 

 

 

 

 

 

Ecrire une histoire avec 3 cartes/photos

et 3 des "plus beaux mots de la langue française"

 

 

     Loin des étals d’ornithorynques, seul sur ce gros pamplemousse, dame la terre, un homme époustouflant retrouve son abri.

     Il a oublié les couleurs d’hier et garde au fond de l’œil, le blanc enneigé et le noir des forêts.

     Une forme s’étire en fumée par sa cheminée, elle gonfle et se rétracte, puis s’en repart dans les airs, par la porte entr’ouverte.

                                                                 Nadia

 

     

     En total spleen, le lecteur barbu épluche le journal. Il a tout son bien avec lui: une couverture, un sac à dos (allez savoir quel est son contenu!)

     Il est assis à l'extérieur d'un bar, mais il ne doit pas avoir les moyens financiers pour commander une boisson.

     Près d'un champ de céréales, la pianiste joue une ode à la mémoire de son grand-père. C'est sublime.

    Il était troufion en 1918 à Pierrecourt. Celui-ci a écrit une lettre à ses "Chers parents", leur décrivant ses journées à la guerre.

    Il n'avait pas l'air d'avoir le temps de compter les coccinelles!

 

                                                     Léone

 

 

        En ouvrant ma fenêtre ce matin, je découvre avec étonnement que les branches de  l'arbre qui me salue tous les matins s'est déjà couvert de feuilles d'un vert tendre. Voulant vérifier que cela est bien réel, je me penche au balcon pour toucher...Oups, j'ai failli me casser la margoulette!!

        Je rentre et pour me remettre de mes émotions, je décide de revoir calmement le projet d'excursion prévu avec mes amis. Je consulte la carte, vérifie précisemment avec la boussole si nous avons fait le bon tracé. Je vérifie aussi dans mon agenda que j'ai bien noté les dates de notre marche et qu'aucun RDV médical ou concupiscent ne viendra perturber ces vacances...

       Comme tout est O.K. et que j'ai vu grâce à mon arbre que le printemps est là, je pars faire un petit tour en ville. Mais le mois de Mars me joue un tour à sa façon....

      Le soleil disparaît, les nuages s'amoncellent et je n'ai pas pris mon parapluie! Vite, vite à la maison avant les premières gouttes...

 

                                                 Marie

 

 

       A Ouagadougou ville, le concert avait commencé depuis longtemps. Sur la scène les chanteuses en boubous colorés chantaient et dansaient.                   C'était la folie, le public électrisé debout se balançait et chantait lui aussi aux rythmes de la musique et des chants syncopés....C'était comme si montait dans le ciel azuré une multitude de ballons rouges.

       Image époustouflante.

 

       De l'autre côté à des milliers de kilomètres dans le désert du sud marocain un enfant les yeux remplis de tendresse, les mains levées au ciel....les attendaient.

                                                             Monique

 

 

 

Tu as marché dans les déserts arides

Tu as nagé dans les océans bleutés

Tu as cherché dans les villes les plus polluées

Mais tu ne l'as pas trouvée

 

Tu as écouté le clapotis des vagues

Tu as scruté le fond des grottes les plus obscures

Tu as cherché par delà les nuages

Mais tu ne l'as pas trouvée

 

Tu as usé tes yeux dans le brouillard

Tu as usé tes chaussures dans les ergs

Tu as usé ton corps dans les eaux tumultueuses

Mais tu ne l'as pas trouvée

 

Tu l'as appelée à travers les roches sombres

Tu l'as appelée au fond des lacs glacés

 

Tu l'as appelée par son nom

EPHEMERE

Et elle est arrivée

 

                                              Hélène

 

 

     Une jolie petite fille, aux yeux d’azur, la frange bien droite, rectifiée par les ciseaux prompts d’une mère stricte, rêve entourée de sa grande lignée familiale.

     Les hommes, peu nombreux, paraissent moins graves que les femmes. Le petit chien, étonné, a bien envie de s’évader pour courir dans les coquelicots qui fusent partout dans les champs alentour.

     Un ado, debout derrière, rêve lui aussi d’escapade pittoresque au bord de la Baltique, et esquisse un tableau, sur lequel il partagerait un repas typique qui le sortirait de la monotonie de sa petite vie.

     J’ai oublié la délicatesse, aussi je vous l’offre avec toute ma tendresse.

 

                                                M. Hélène

 

 

 

 

Un Inventaire à la Prévert

 

 

 

 

Trois petits cochons

Une pantoufle sur le lit

Une taie d'oreiller pleine de cailloux et de sable

Deux cuisses de grenouille dans la poêle à frire

Trois raisins secs avec un poulet au gingembre

Un bouton d'or

Une virée à Tataouine avec trois petits cochons

Un régime de bananes

Deux pots de miel de lavande dans le confiturier

Quatre petits cochons

Un pissenlit par les racines pour le colonel et sa petite vérole, la bête et son panty en dentelle

Un chihuahua et son pendentif d'aigue marine

Cinq petits cochons

La baleine à deux bosses dans le désert de Tizi Ouzou

Treize bahuts Louis XIV avec leur pot à parmesan

Cinq couteaux à huîtres et les fourchettes à dessert pour le pique nique à la plage

Et 6 petits cochons

 

 

                                          Léone et Monique

 

 

 

Une soupière

Deux petits poucets

Trois tasses à thé

Un confiturier

Et un pityriasis rosé de Gibert

La ville de Tizi-Ouzou

 

Un bouquet d’orchidées sauvages

Deux baleines à bosse saluant un chihuahua

Trois sergents chefs succombant à une angine purulente

Quatre libellules amoureuses du plombier zingueur du Parc Jouvet

Et toujours le soleil de Tizi-Ouzou

 

Un contrôleur des impôts bouffant du poulet au gingembre sur la plage de Tamanrasset, terrassé par la petite vérole

Dix dentistes offrant un bouquet de boutons d’or au Chat Botté dans un rocking-chair emprunté au Capitaine au long cours

Un arrosoir plein de bonbons à l’anis pour le Prince Charmant sautant sur les tables gigognes, vêtu de son bikini fleuri

Tizi-Ouzou la nuit

 

Une chaise-longue couleur rubis

Deux petits Poucets alanguis

Trois trouffions de base,

Des cuisses de grenouille pour faire la tambouille

Une cocotte-minute affalée sur le canapé du Maréchal des logis Chef

Les dunes de Tizi-Ouzou

 

Deux ours polaires dévorant des tonnes d’ail des ours

Dans la grotte sombre pleine de mélasse et de pots à parmesan

Trois petits cochons,

Deux académiciens

Cinq écrevisses se brossant les dents au miel de lavande offert par deux magistrats

Et une douzaine d’évêques

Les sept perles de Tizi-Ouzou

 

Quatre colonels en panty en dentelle et pantoufles de vair allongés sur le sable chaud, des ventouses sur le dos

Une armée de caporaux ventripotents saluant Hansel et Gretel avec leur casquette couleur pissenlit

Et toujours les lumières de notre éternelle Tizi-Ouzou

 

                                       Marie Hélène et Christiane M

 

 

 

Une ventouse

Un plombier-zingueur

Une cuisse de grenouille

Trois petits cochons

La petite vérole

Un troufion de base

Et ma brosse à dents dans ton sac à linge

Une batterie de cocotte

Du miel de lavande

Trois princes charmants

Une angine blanche, rouge ou purulente

Le petit poucet

Sans syndrome attesté

Du pied mains et  bouche

Et ta brosse à dent dans mon sac à main

Quatre boucles d’or mon beau paréo

Trois petites chaises longues et un escabeau

Trois académiciens dans un rocking chair

Un régime de bananes à Tamanrasset

Trois-quatre colonels sur une libellule

Une ménagère drue avec sa soupière

Un gros chat botté dans un petit corset

Une poêle à frire dans son bikini

Un vieux méchant loup avec ses mitaines

Quatre gros dentistes sans leurs écrevisses

Un lot de brosses à dents au fond du tiroir

Des bonbons à l’anis

Un poulet au gingembre

Un magistrat sévère dans le parc Jouvet

Une taie d’oreiller en aigue de marine

Pityriasis

Rosé de Gibert

Érésipèle

Vont dans la forêt

Le grand évêque dans la bonnetière

Des tables gigognes couvertes de strings

Hans et Gretel saluent le colonel

Toutes nos brosses à dents se sont fait la belle

 

                                                        Nadia et Marie

 

 

 

 

 

Atelier de Mai 2016

 

Les sifflantes.

Jouer avec les "s" et les "ch"

 

20 mai 2016

      La journée s’annonce belle, j’ai envie de profiter de la chaleur pour m’échapper. Pourquoi pas une balade à cheval  sur un chemin plein de belles fleurs et senteurs.

Je ne suis pas complètement siphonnée, je n’endosserai pas ma plus belle chemise à carreaux, de crainte de la salir,  mais mes chouettes chaussettes (douces) pour pieds sensibles. Je n’oublie pas le panier pique-nique contenant saucisses, salades, Schweppes.           Les cerises, je sais où en dégotter chemin faisant. 

      Je soumets l’idée à ma rachitique copine, la chauve-souris, en lui chantant une mélodie.. un peu salace pour la décoincer, pour changer son humeur chagrin en un beau sourire de chauve qui sourit.

     Et voilà l’affaire est dans le chaudron (c’est magique ! ), nous quittons notre chez-nous pour l’aventure, cheveux au vent, et sourcils manquants.

     « chat » n’est pas si méchant de s’offrir une aventure qui ne risque pas de « finir en sucette » !

                                                                            MH

 

 

     La petite Cerise était "chouette" avec sa chemise et ses chaussettes blanches qu'elle ne devait pas salir. Elle avait l'habitude de se soumettre, de bien coiffer ses cheveux, de ne pas chiffonner ses vêtements.

     Mais, aujourd'hui, elle s'était échappée. Elle marchait sur le chemin, toute souriante, essayant de chanter avec une sucette à la bouche...Ce qui n'était pas facile! Elle était accompagnée de son chat. Pour lutter contre la chaleur, elle avait sa gourde de Schweppes qu'elle avait siphonnée de la grande bouteille de la maison.

     Tout à coup un cheval arriva au galop, monté par un homme aux épais sourcils, au regard méchant. Il l'apostropha : "Eh toi, qui es-tu? tu ressembles à une chauve-souris tellement tu es rachitique!!! Viens chez moi, je te ferais goûter à des mets plus nourrissants : de la saucisse cuite dans un chaudron par exemple!!"

     Il s'arrêta là, ne continua pas ses propos salaces, éclata d'un rire tonitruant et disparut...

     Mais Cerise, si sensible, repartit rapidement à la maison, calmer sa peur et son chagrin .

Depuis ce jour elle a fait sienne cette maxime

"Il vaut mieux manger une simple salade chez soi que faire un festin chez un malotru"

                                                       MARIE

 

 

   

–Cerise, que dirais-tu d'aller au zoo ?

–Super, papa ! J'enfile ma chemise, mon jean et j'arrive. Les voilà sur le chemin du zoo

     Pourtant dans ce zoo, il n'y a que des animaux ordinaires: des chevaux, des chouettes, des chats…

     Mais toutes sortes de chats, certains ont ni poils ni sourcils mais des cheveux. Quand ils ont du chagrin, il sourient et chantent.

     Les singes adorent les sucettes et les saucisses en salade.

     Les chouettes siphonnent  le Schweppes avec de petites pailles les nuits de forte chaleur, bien sûr !

      Cerise n'est pas sensible aux chauves-souris rachitiques.

     Elle leur trouve un air salace et méchant et la mine toute chiffonnée. Leurs pattes semblent chaussées de chaussettes blanches. Cerise elle, ne peut pas s'empêcher d'aller les voir quand même mais elle s'échappe vite de leur cage pour voir le chaudron à souris.

                                             Hélène

 

 

     Au bout du chemin où se tenait le cerisier, le chat se reposait à l'ombre de ce dernier pour se protéger de la chaleur. Quand soudain il sursauta à cause du hennissement d'un cheval qui surgit par-dessus la clôture.

     Ce cheval était tout rachitique mais sa crinière aux cheveux d'ébène lui donnait l'allure d'un étalon alors que sa fougue lui donnait un air siphonné.

 

                                                         Camille

 

      Mademoiselle Cerise, par ce beau matin, monte sur son cheval. Sa mine chiffonnée nous dit qu'elle n'avait pas dû siphonner que du Schweppes à la soirée du club hippique.

     Mal dans ses chaussettes, Salace le chat, chauve comme une souris rachitique la regarda avec intensité. Il avait le regard à soumettre Mademoiselle Cerise avec son regard enchanteur.

     Celle ci se dit que plus jamais elle n'aurai mal aux cheveux, ce qui lui donna de la chaleur.

                                                         Christiane V

 

Sur le chemin, la méchante chouette s'échappe avec un chiffon et une chaussette rachitique. Elle rencontre un cheval qui siphonne un schweppes dans le chaudron plein de cerises. Un passant en chemise, sourit et chante une chanson salace, les cheveux et les sourcils en salade.

Léone

 

      Je n'avais qu'une idée, m'échapper. Au détour d'un chemin, bordé de cerisiers, ma chemise au grand vent, je m'appliquais à siphonner le tuyau d'arrosage de mon jardin sans me salir.

     Ma chemise toute chiffonnée me tenait chaud. Après un coup de Schweppes, quelques saucisses au barbecue et une salade, je me mis au travail avec un chiffon que j'avais confectionné avec de vieilles

chaussettes. Ce tuyau rachitique ne laissait que peu passer l'eau. Pas de quoi remplir un chaudron.

     Mon chat, une chauve souris dans la gueule m'observait, haussant les sourcils, tel un sourire carnassier attendant que je me soumette à cet accident.

     Je décidai de chanter, histoire de ne pas lui donner raison, avec un sourire taquin comme si j'étais chez moi. Je me faisais des cheveux de tout ce fatras alors que la solution était là.

     Une souris bouchait le tuyau telle une sucette.

     Ma sensibilité en prit un coup.

                                         P

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Choisir une question dans une longue liste et y répondre...

​

 

T'as envie de quoi?

​

J'ai envie de légèreté

J'ai envie d'oubli de la maladie

J'ai envie de soleil, de sable, de mer

J'ai envie de voler, de m'évader

J'ai envie de faire la fête

J'ai envie de retrouver mon énergie,

J'ai envie de glaces, de chocolat,

J'ai envie que ma vie ne soit faite que d'envies satisfaites,

J'ai envie que cette dynamique du désir ne s'arrête jamais...

MARIE

 

 

T'as peur de quoi?

​

J'ai peur que le soleil ne brille plus un jour

J'ai peur d'une récidive.

J'ai peur qu'il arrive des pépins à ceux que j'aime

J'ai peur du terrorisme

J'ai peur du réchauffement climatique et surtout des conséquences sur certains Ilots habités qui tendent à disparaître

J'ai peur qu'il n'y ai plus d'abeilles à cause des pesticides

J'ai peur du vide

J'ai peur de la violence

J'ai peur de perdre mes amis

J'ai peur de ne plus y voir un jour

Hélène

 

T'as envie de quoi?

​

J'ai envie de manger une glace à l'italienne au chocolat

J'ai envie que l'été arrive, de chaleur

J'ai envie de voir mes amis

J'ai envie de lire 

 J'ai envie d'avoir plus de temps

J'ai envie de commencer une nouvelle série

J'ai envie de partir en vacances à la mer

J'ai envie de changer de voiture

J'ai envie de changement

J'ai envie d'un plus grand appartement

J'ai envie de mettre des chaussures ouvertes

J'ai envie de mettre des chaussures à talons

J'ai envie de prendre mon temps

Camille

​

 

Quelle heure est-il ?

​

L’heure de se réveiller ? L’heure de se rendormir ? L’heure de faire la sieste ? L’heure de rigoler ? L’heure de s’enfermer ? L’heure de laisser vagabonder mon imagination ?  L’heure de croire que tout est possible ? L’heure idéale pour me reposer ?

L’heure de fêter Noël avant Noël,  donc aujourd’hui.

L’heure qui est là pour le bonheur

Quelle heure est-il ?

L’heure de rêver aux jours peinards et de lever le pied pour les apprécier.

 

     MH

 

Qu'est-ce que tu sais ?

​

Je sais que je suis éphémère

Je sais que je ne sais rien

Je sais que j'aime la vie

Je sais que j'aime mon prochain

Je sais que je peux prendre mon temps

JE SAIS façon Gabin

J'essaie de faire ce que je peux.

P

 

​

Qu'est-ce que tu cherches ?

 

Je cherche un coin de paradis

Je cherche la tranquillité

Je cherche la joie de vivre

Je cherche une bonne recette de gâteau

Je cherche un bon livre

Je cherche un parfum qui m'irait

Je cherche les amis perdus

Je cherche une belle maison à la campagne.

Léone

 

 

 

​

 

 

Transformer des proverbes

Ajouter un mot un seul !

 

Il n'y a que le premier pas qui coûte

Il n'y a que le premier pas qui coûte vraiment

Il n'y a que  le premier et le deuxième pas qui coûtent vraiment

Il n'y a que le premier et peut-être le deuxième pas qui coûtent vraiment

Il n'y a que le premier et aussi peut-être le deuxième pas qui coûtent vraiment

Il n'y a que le tout premier et aussi peut-être le deuxième pas qui coûtent vraiment

Sur! Il n'y a que le tout premier et aussi peut-être le deuxième pas qui coûtent vraiment

C'est sur! Il n'y a que le tout premier et aussi peut-être le deuxième pas qui coûtent vraiment

Oui ! C'est sur! Il n'y a que le tout premier et aussi peut-être le deuxième pas qui coûtent vraiment

Ben oui ! C'est sur! Il n'y a que le premier et aussi peut-être le deuxième pas qui coûtent vraiment.

 

                                                             Hélène

​

Qui a de l'argent à des pirouettes

Qui a de l'argent à des pirouettes compliquées

Qui a de l'argent sale a des pirouettes compliquées

Qui a de l'argent sale à des pirouettes compliquées  à réaliser

Qui a de l'argent soudainement sale a des pirouettes compliquées à réaliser

Qui a de l'argent en métal soudainement sale à des pirouettes compliquées à réaliser

Qui a de l'argent en métal soudainement  sale a des pirouettes plus compliquées à réaliser

Qui a de l'argent et de l'or en métal soudainement  sale à des pirouettes plus compliquées à réaliser

Qui n'a pas de l'argent et de l'or en métal soudainement sale a des pirouettes pas compliquées à réaliser

                                                                      Camille

 

"D'une buse, on ne peut faire un épervier"

D'une belle buse, on ne peut faire un épervier.

Même d'une belle buse, on ne peut faire un épervier.

Même avec une belle buse, on ne peut faire rêver un épervier.

Même avec l'esprit d'une belle buse, on ne peut faire rêver un épervier.

Même avec l'esprit d'une belle buse, on ne peut faire rêver ni voler un épervier.

Même avec l'esprit d'une belle buse, on ne peut faire rêver ni voler un épervier entêté.

Même avec l'esprit d'une belle buse, on ne peut faire rêver ni voler un épervier entêté et lucide.

​

                                                               MARIE

 

En faisant, on apprend.

En faisant lentement, on apprend.

En faisant lentement et vrai, on apprend mieux.

En faisant lentement, vrai on apprend bien mieux.

En faisant lentement, vrai on apprend mieux, bien mieux et véritablement.

En faisant lentement, vrai et assurément, on apprend mieux, bien mieux, véritablement et réellement.

                                                                  P

 

 

​

L'oisiveté est mère de tous les vices. Premiers pas, fainéantise, dormir, âme, rester au lit, ne pas savoir s'occuper, attendre que tout tombe du ciel, vivre aux dépens d'autrui.

                                                                      Léone

 

 

L’oisiveté est mère de tous vices

L’oisiveté est mère porteuse de tous vices

L’oisiveté comme la curiosité sont mères porteuses

L’oisiveté comme la curiosité sont mères porteuses de tous vices cachés

L’oisiveté comme la curiosité sont mères porteuses de tous vices habilement cachés.

 

                                                MH

​

 

 

 

textes collectifs

aux contraintes compliquées...

 

ROSE

J'ai reçu un magnifique bouquet de roses blanches.

Un bouquet, c'est le pompon, ce n'est ni un bouquin ni un bouquetin.

Un bouquin c'est quelque chose qui m'apaise.

Se sentir apaisée, n'est-ce pas une quête?

Un bouquin, quel plaisir de partager et d'en parler.

J'ai prêté à tous mes amis mon bouquin préféré.

J'ai hâte de bouquiner tranquille dehors.

Tranquille, tranquille ma fille !!

 

 

Sauterelle

 

La sauterelle était sur le rocher en plein soleil

Le Rocher étincelle sous le soleil de la plage mais moi je préfère les Ferrero Rocher

Le soleil m'émerveille mais il peut brûler les cervelles...

J'ai horreur de la cervelle mais j'aime bien les cervelles intelligentes

Ah! l'intelligence, où la trouve-t-on?

Dans quel rayon de mon magasin ?

J'adore la cervelle bien sautée à la poêle.

Elle a la cervelle en ébullition . Elle pense trop

Penser et réfléchir est-ce la même chose ?

​

 

Cracotte

Cyril n'aime pas le pain mais adore les Cracottes

Je n'aime pas l'hiver mais j'adore l'été

L'hiver me rend triste, je hais le froid et la grisaille.

Haïr ? Oui les bêtes, les méchants, les violents…

Trop de méchants peuplent le monde, il faudrait les éradiquer d'un coup de baguette magique.

Le monde est plein de possibles,  il faut savoir être à l'écoute.

Le monde est plein de bonnes choses, il faut savoir les attraper.

Pour une fois, c'est la souris qui attrape le chat.

 

Godillots

Je marche mal avec ces godillots sans semelles

Godillots, godillots, est ce que j’ai une gueule de godillots ?

Je marche mal quelquefois

La marche du temps a plusieurs rythmes.

J’aime entendre le rythme de la batterie battre dans mon cœur

Le rythme de ma vie a ralenti mais bientôt il va retrouver son tempo

Ralentir,  oui,  mais se nourrir de choses apaisantes.

Ralentir, ralentir, mais je ne peux pas aller moins vite !

​

​

Rebondir,

J'espère rebondir bientôt.

Bientôt, c'est l'été et tout ira mieux.

Parler, c'est bien, le faire, c'est mieux.

Faire ce que l'on m'a dit ou faire ce dont on a rêvé.

Faire...mier, faire suer, faire-part, fair-play.

Heureusement, le fair-play existe encore de nos jours.

Nos jours sont peuplés de songes de désirs,

d'envies...

le tout est de s'y retrouver.

Les songes sont-ils possibles ? A réaliser !

Avril 2016
 
Traduire un texte écrit dans une langue qui nous est étrangère
Il s'avèrera que c'est du Corse!
​
A to' magjina ind'è u spechju
Ghjè a mio più bella puesia
Ma fà prestu ch i si sguassa
Ghjè u mio ultimu ti tengu cara
​
Version d'Yvelyne
A toi ma chère indienne qui parle
Viens à moi plus belle qui puisse
Ma femme rapide et sagace
Viens pour moi dans une ultime et tendre caresse
​
Version de Marie
A toi magnifique indépendance et liberté
Tu es pour moi la plus belle personne
Cela me fait peur que tu puisses partir
Tu seras toujours pour moi mon ultime amour
​
Version de Nadia
a to’ magjina ind’è u spechju
par toi j’ai imaginé le langage
des dieux
Ghjéè a mio più bella puesia
tu es pour moi la plus belle des pensées
Ma fà presto ch I si sguassa
Je me suis prestement jeté dans l’eau
Ghjè u moi ultimu ti tengu cara
Tu étais pour moi l’ultime et tendre croyance
​
Version de Marie Hélène
O toi, magnifique enfant basané
Chante-moi ta plus belle chanson
Mais pas rapidement, pas fugacement,
C’est ma dernière chance d’entendre et d’apprécier
Quelque chose de beau !
​
Version de Pascale
Oh toi magnifique enfant du Puech
Viens à moi par cette belle journée
Prends ma main et regarde
Viens à nous en cette ultime soirée
​
Version de Monique
Je t'imagine inventive et spéciale
Tournant vers moi tes plus belles pensées
Toute fraîche et souriante
Tournant pour moi ton visage éclairé
​
Version d'Hélène
Oh toi magique indigène du Machu Pichu
Jette moi ta plus belle fille à marier
Mais fais vite car si tu traines
Je m'en vais demander à la dernière maison
​
 
Et enfin la "vraie" traduction
Jolie jeune femme de l'île de beauté
Ce poème corse est pour toi
Mais mon poème d'amour
Ne raconte que le millième de ta beauté
 
 
Jouons avec les noms des gâteaux
De quoi vous donner l'eau à la bouche!
 
        Dimanche dernier avec Madeleine et Charlotte, nous sommes parties en promenade dans la forêt noire. La religieuse n'était pas d'accord mais nous avons filé comme l'éclair avant que le sacristain avec sa tête de kougloff nous rattrappe.
        Nous avions mis nos chaussons pour éviter de prendre une bûche et nous étaler comme des crêpes.
        Dans notre sac nous avions mis une tropézienne et un mille-feuilles pour le goûter.
         En chemin nous nous racontions des histoires drôles. Honoré obtint même un franc succès avec celle sur les pets de nonne!!!
         Nous avons admiré les merveilleux palmiers surmontés de croissants de lune. cette balade fut une merveille mais moins que celle que nous avions fait un mois auparavant sur la route de Paris-Brest pour aller jusqu'à Pithiviers voir et écouter un opéra.
         Ce jour là, nous étions restés babas devant un mendiant à la brioche rebondie, qui s'était assis sur les marches de l'édifice pour s'empiffrer d'oreillettes et de chouquettes. Il arrosait tout cela d'une bouteille de "Nuits saint Georges"!!!
                                                                    Marie
 
 
          Le napolitain que je suis, aime voyager. Avec mon ami le chinois et les autres, nous voilà en quête de destination : St Genis, Pithiviers, St Honoré, …Paris, Brest…..
« Et pourquoi pas sous les palmiers avec une religieuse ! « s’esclaffe  Charlotte.  Près de nous, St Georges, en bon financier sérieux, bûche sur un dossier délicat pour ses voisins divorcés. Mille feuilles l’entourent et virevoltent. Un opéra rock diffusé dans mes oreillettes me rappelle nos succès d’antan.
           A cette époque, le chinois vivait avec Madeleine, la tropézienne farfelue. En Autriche je crois, quelque part dans la Forêt noire. Leur chien Kougloff, très indiscipliné, chapardait régulièrement choux et chouquettes, brioches et bavarois à une vitesse folle, ignorant les bugnes de son maître ; pendant que Moka, le chat du sacristain, étalé comme une crêpe sur le rebord de la fenêtre jouait au mendiant.
            Seuls les fars des voitures l’incommodaient. "Et si nous allions en Suisse?" s’écrit le chinois en caressant sa brioche bedonnante ?  Le florentin pourrait enfin quitter ses chaussons et nous conduire  !
           En un éclair ce fût décidé, et j’en restais baba,  comme un rond de flan.
                                                                Pascale
 
         Le beau moment des divorcés n’est pas à mendier.
         C’est la madeleine qui arrête de pleurer, un florentin sous l’oreillette, les chaussons oubliés.
         C’est l’opéra  sous les palmiers.
         C’est la buche sur la route avec St Georges qui promet des merveilles, sans far, avec succès. Sous le premier croissant de lune, c’est le départ de la chouquette vers son Napolitain, son chou, sa petite brioche.
        Ce n’est pas du pet de nonne, ses noix de coco vont l’honorer dans un éclair de gourmandises.
        Elle ne fera pas la religieuse pour le St Christin. Elle renvoie le financier, véritable casse-tête chinois, par le dernier Paris-Brest. Elle prend la vie à pleine pogne et savoure le merveilleux, une cuillère dans son moka.
      Mille feuilles sont à écrire sous le vent d’autan et sa petite Charlotte, née à
Pithiviers viendra la retrouver pour jouer les tropéziennes.
 
                                                               Nadia
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        Je traverse la rue Kougloff et à peine trois pas plus loin,  j’aperçois un mendiant chinois en chaussons, en grande discussion avec une religieuse, nommée Madeleine, échangeant des souvenirs concernant un séjour en forêt noire.
       Je m’arrête « baba » car ils bloquent le passage de l’opéra. A ma grande surprise, ils m’incluent dans la conversation, me serrent la pogne, et l’échange très animé  vire en un éclair, direction la Suisse ; que les paysages évoqués sont choux, on peut même dire que ce n’est pas de la tarte, travailler le bois, entasser les buches, c’est clair j’en reste très Honorée, me dis que cette journée est un succès et que je n’irai pas à Pithiviers où je devais afficher mille-feuilles dans les quartiers. Ce sera pour demain.
      Assurément le dialogue est une merveille. Le sacristain encore appelé St Georges en référence à sa brioche rondouillarde,  se joint à nous et nous offre de grand cœur des financiers tout frais, juste sortis du four.
       L’effet est immédiat, la religieuse laisse échapper (vous y croyez ?) deux petits pets de nonne, ce qui lui fait piquer un « far ».
                                                             MH
 
L'amour façon « pain perdu »
 
      Madeleine, jeune tropézienne fort belle, venait de convoler en justes noces avec Georges, un merveilleux financier florentin.
      Tous deux s'étaient rencontrés dans le Paris-Brest de 19 heures 50.
Lorsque leurs regards s'étaient croisés, ils en étaient chacun restés baba, comme traversés par l'éclair du coup de foudre.
      Georges s'était délicatement rapproché de la douce chanteuse d'opéra et discrètement lui avait effleuré la pogne. Il était loin de la trouver tarte et souhaitait ardemment l'honorer.
      Les deux choux s'étaient retrouvés bugne à bugne.
      Georges se sentait comme un mendiant, craignant de se prendre une bûche.
      Quant à Madeleine, elle avait piqué un phare et sentait son cœur en « mille-feuilles ».
      Leur amour alla croissant et fût un succès. Bientôt ils se marièrent en l'église de Saint-Genix devant les yeux ébahis du sacristain.
     C'est en Suisse qu'ils décidèrent de vivre et là-bas, Madeleine mît au monde leur adorable chouquette prénommée Charlotte.
      La vie était douce sous les palmiers.
      Mais Georges prenait un peu trop de brioche et appréciait un peu trop ses chaussons.
      Si bien que Madeleine se lassa et décida alors de divorcer.
      Il faut dire qu'elle avait rencontré un beau chinois de Pithiviers dans la forêt noire !
 
Yvelyne
 
    Trois religieuses chinoises, Chouquette, Charlotte et Madeleine débarquent en Suisse, la pays des financiers.
    Ici, point de mendiants.
    Elles prennent un bus pour l'Opéra. En arrivant, elles serrent la pogne au merveilleux black barrant l'entrée.
    Il les regarde du haut de ses 2 m et les trouve particulièrement tartes.
- Quelles meringues, ces trois là! Et que font-elles à l'Opéra avec leurs oreillettes?
    Nos chinoises s'approchent du guichet et restent baba devant les ouvreuses impeccablement alignées sur les marches de escalier recouvert de velours rouge.
    On dirait un mille-feuilles.
- Bonjour, nous souhaiterions trois places pour Paris-Brest.
- Désolé, ici nous sommes à l'Opéra. Pour un billet de train, il faut vous rendre à la gare.
Hélène
 
 
​
 
Deux images de mains : Une choisie,
une tirée au sort
On doit écrire le dialogue entre ces deux mains
 
Main de musicien sur sa guitare  -  main de squelette
 
       Reposant sur le satin noir du cercueil, la main musiscienne se souvient : Sa première « Fender » qui la fit vibrer de plaisir. Quelle émotion lorsqu’il l'a prise entre ses doigts, caressée, admirée !
       Puis vint sa seconde guitare, pour ses 18 ans : une « Strato Caster ». Une merveille de précision, quelle pureté de son, quel touché délicat. Tant d’émotions partagées au cours de sa jeunesse avec ces fidèles instruments. Elise en était tombée sous le charme, amoureuse, dépendante. Plus tard, d’autres guitares ont rejoint le trio.
       Au fil du temps ses articulations se sont calcifiées, des douleurs sont apparues, tenaces, ses doigts engourdis ne touchaient plus les cordes sensibles de ses complices, le temps était à l’œuvre ; seuls ses yeux accrochaient encore les notes, jouant un  blues ou une salsa magnifiés par les années.
       Jusqu’au jour où la magie s’est éteinte, à jamais.
       Raisonnent encore en ce lieu serein les folles notes de sa vie.
Pascale
 
- Bonjour l'ami que t'est il arrivé ?
- Ne m'en parle pas, j'ai glissé sur une peau de banane en sortant du café
- Ha! Ha! Je ne suis qu'à moitié étonnée.  Tu ne regardes jamais où tu mets les pieds
- Oh ça va !! Arrête de me charrier. Je suis assez puni comme ça!
   Mais tu veux bien me faire plaisir?
- Ca dépend. Qu'est ce que tu veux ?
- J'ai très soif, j'ai très envie d'une bonne bière pression bien fraîche
- Ola! qui te dit que je vais y aller ? Mais non je rigole.... Je vais te la chercher
Retour
- à ta santé
 
Monique 
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Une main tenant une pomme, une autre un verre de bière bien frais
 
       Cet été, Aurélien est triste. Camille l'a quitté au printemps et il ne parvient pas à s'en remettre. Une tristesse profonde, plombante le prend aux tripes le matin en se réveillant et ne le quitte que quand le sommeil le surprend enfin.
       Il décide malgré tout de se rendre quelques jours au Festival d'Avignon comme il le faisait chaque année  depuis 5 ans avec Camille.
La canicule sur la ville comme chaque été
Les rues surpeuplées comme chaque été
Les acteurs essayant de vendre leurs pièces comme chaque été
Entre deux représentations, Aurélien s'attable Rue des Teinturiers, tout près de la roue à aube qui fait entendre son délicat cliquetis.
       Il commande une bière blonde, blonde comme Camille.
       Il est calme, serein, presqu'heureux.
       Au moment où il se saisit du verre frais, il entend une petite voix:
- Tu l'échanges contre ma pomme?     
Hélène
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Je suis sculptée dans le bois d’olivier, figée à tout jamais
Et moi, protégée, je parcours le brin de corde pour aller toujours plus haut, toujours plus loin.
La matière brute dont je suis issue ne s’altèrera jamais et sera longtemps contemplée, on va me mettre dans un musée.
Bravo ! tu es l’art à l’état pur, un modèle à admirer tandis que moi,  je me dépêche de m’activer pendant que l’énergie coule encore dans mes.. veines un peu meurtries.
 
MH
 
 
 
 
2 mains : une main squelette et une main décorée
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"Eh bien dis donc, tu as mauvaise mine toi!!"
"Tu te trouves plus gaillarde avec tes pustules?"
"Ce ne sont pas des pustules, mais des décorations!! C'est de l'art, de la création!!"
"Oh là ma petite,ne me prends pas pour une belette. Certes, j'ai perdu de ma consistance mais pas de mon intelligence..De l'Art je sais ce que c'est, mais toi tu n'as rien d'artistique!"
"C'est la jalousie qui te fait déverser ton venin. Pâle, uniforme, décharnée, tu n'as rien pour appeler le désir!!!Ah! Ah!.."
"En tous les cas, je suis plus élégante, plus "classe" et plus sobre que toi avec tes morceaux de plastique de pacotille collés n'importe comment...Je n'inspire plus le désir mais, crois moi j'en ai caressé des hommes qui ont frémi de plaisir..."
"Moi je ne les fais pas ronronner de sensualité, mais au moins je les fais RIRE!!"
"Profite-en avant que tes décorations de mauvaise qualité ne tombent en charpie et que tu les fasses alors pleurer!!!"
 
Marie
 
Dialogue enflammé
 
  • Je suis sauvage et indomptable, et toi ?
  • Moi je maîtrise le feu, j'ai le pouvoir de l'allumer ou de l'éteindre. Qu'en dis-tu ?
  • J'en dis que tu fais la maligne mais tu es bien dépendante de ce que tu crois maîtriser.
  • Peut être, mais toi sous tes allures rebelles je crois que tu caches de la peur.
  • Nous sommes pareilles toutes les deux. Toi tu as besoin de ta petite flamme et moi de mon feu intérieur.
  • C'est vrai. Si tu veux je te prête ma chaleur pour éteindre ta colère et ta peur.
  • D'accord je veux bien ronronner près de toi et te rassurer. Ta flamme ne s'éteindra pas !
 
Yvelyne
​
D'après le poème de Laurence VIELLE  
Et ouf!
​
 
- Bonjour ne va pas plus loin
- et bien regarde-moi tu ne crains rien
- tu arrives d’où ?
- je me promène tous les jours sur le littoral
- je suis chez un ami tu es sur ses terres
- mais moi je ne te connais pas
 
Et ouf
Tant de laisser passer
Tant de malentendus
Tant de temps perdu
Tant de perdus de vue
Tant de pas reconnus
Temps à peine effleuré
Et ouf !
Un mot en décalé
Qui ramène sur le quai
Qui nous dit pour de vrai
Un sourire qui nait
De l’eau sur les paupières
Une chaleur sous les pieds
Nadia
 
 
Tant d'impasses introuvables
Tant de toiles d'araignées
Tant de chemins sans direction
Tant de cœurs sans raison ni tendresse
Tant de politiciens véreux
Tant de mots sans pensée
 
Et Ouf !
Toi
Aux épaules si larges
Si rassurantes
Aux yeux rieurs
si chaleureux
Dans mon coeur
Pour le pire et le meilleur
​
Monique
 
 
 
 
Tant de non-dits
Tant de silences pesants
Tant de violence gratuite
Dans ce monde de fous
Tant de bougies tremblotantes dans les lieux sacrés
Tant de fourmis travailleuses
Tant de wagons roulant dans la nuit noire
 
Et Ouf !
Une Fleur
Parée de mille couleurs
Qui réveille la vie
Et que les abeilles envient
En butinant jusqu’à n’en plus finir.
​
MH
 
​
 
 
Et ouf !
Tant de désirs inavoués
Tant de plaisirs oubliés
Tant de projets commencés
mais souvent inachevés..
Tant de "ce sera mieux demain"
Demain il fera beau, il fera chaud....
Tant de goûts amers
Tant de faux espoirs
 
Et ouf!
Une petite graine arrive
Peu à peu elle germe
Elle s'accroche, elle résiste
Et petit à petit on sourit,
J'y crois,
Je vais enfin être mamie!!!
 
Marie
 
 
 
 
Et bouffe !
 
Tant de brocolis à l'eau
Tant de salsifis puants
Tant de jardinière en boîte au goût uniforme de métal vieilli
Tant de jus d'oranges à base de concentré de déchets
Tant d'épinards, oeufs durs, béchamel, cuits, recuits et desséchés, les jours de pelouse coupée
Tant de repas subis à la cantine
 
Et Ouf !
Des chips
Du coca bien frais
C'est pas très équilibré
Mais qui l'eût cru
C'est peut être finalement
Le début de la gastronomie !
Yvelyne
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