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Atelier d'écriture du 26 février 2016

 

Un texte à multi contraintes

1-10 mots choisis par nous toutes, à caser dans le texte : arbre, crêpe, chocolat, enfant, jonquille, coeur, printemps, amour, escalade, murmure

2- Utiliser : je, tu, ils, elles, on, nous, vous, ils, elles 

3-Écrire sur la notion de partir

 

      Je suis un arbre. J'aime le printemps, il apporte avec lui les jonquilles. Elles poussent à mes pieds, tout autour de moi. Nous, les plantes, sommes particulièrement sensibles aux enfants. Ils ont l'intelligence du cœur.           J'apprécie beaucoup lorsqu'ils font de l'escalade entre mes branches. Parfois, ils me parlent : d'amour, de crêpes au chocolat.
- Tu sais, l'arbre, je serais si triste si tu n'étais pas là.
- Moi aussi, petit homme je serais triste si vous n'étiez pas là, si je n'entendais plus vos rires, vos cris, et vos murmures. Ma vie est paisible, lente et longue, mais elle a besoin de votre compassion.
Prenez en conscience, on ira loin ensemble de cette façon.
 
Gaëlle
 

      C'est le printemps.

      Nous avons décidé de partir pour une escalade. On n'oublie pas l'en-cas qui se compose de crêpes au chocolat, car je suis sûre que le grand air réveillera nos estomacs.

      Nous trouvons l'endroit idéal ; c'est un champ parsemé de jonquilles, et déjà le petit enfant court cueillir quelques fleurs qu'il me ramène. C'est un amour.             Mais il faut penser à grimper maintenant. C'est un jeu pour les garçons.             Quand aux adultes, ils vont paresser et se reposer sous le grand arbre, en écoutant le murmure des feuilles.

Léone

 

 

– Mon cœur, c'est décidé, ce printemps nous partons dans les Pyrénées, je veux bien essayer l'escalade avec toi. Tu en as toujours envie ?

Les yeux de mon amoureux s'écarquillent comme deux crêpes au chocolat. (Oui, ses yeux sont marron…)

Il me murmure :

– Mon amour, je désespérais que nous puissions ensemble réaliser mon rêve.

Tu verras, en cette saison les arbres sont d'un vert tendre. Des jonquilles parsèment les prés. C'est de toute beauté !

Les enfants rentrent de l'école et nous voient tout émoustillé.

– Que complotez- vous encore tous les deux?

– Pour les vacances de printemps, direction les Pyrénées et vous êtes de la partie!

Ils sautent au plafond.

C'est vrai? On y va aussi ? Il paraît qu'il y a des chevaux sauvages dans les Pyrénées. Et la chienne, elle pourra venir?

 

                                                          Hélène

 

 

 

Mon amour est parti.

Son cœur a fait la grande escalade, il a rejoint le jardin du printemps empli de murmures et de souvenirs.

Les jonquilles toutes dentelées m'ont éblouies, on aurait cru voir de belles crêpes au chocolat.

Les enfants étaient heureux, ils enlaçaient les arbres, fous de bonheur

 

Christiane V

 

 

 

        Le printemps est là, je pars pour une journée d’escalade. Tu m’accompagnes ?

        Nous voilà bientôt arrivés.

       Un peu de marche encore et nous serons sur le site.

       Tiens, des copains sont là aussi, avec leurs enfants !Ils amorcent la montée.

- Vous venez nous rejoindre ?

- Oh ! Entendez-vous le doux murmure du ruisseau, là, derrière les arbres ? Et voilà les premières jonquilles…

       On grimpe longtemps, la fatigue se fait sentir, nos cœurs battent la chamade.

       Je tire alors de mon sac du chocolat et des crêpes cuisinées avec amour, et de bon cœur, nous les dégustons !

- Qu’elles sont délicieuses !

      Quant au chocolat, il est pour nous tous un bon remontant !

      La journée a été épuisante mais comme elle a été agréable !!

 

                                                                  Bernadette

 

 

Un départ vers un long voyage.

J’avais, ce jour de printemps, ressenti au fond de mon cœur, cet incroyable désir d’enfant.

Tu avais répondu, dans un murmure …ton amour.

Il avait, lui, l’arbre au pied duquel, nous étions assis, bruisser de bonheur.

Elles avaient, elles, les jonquilles, éclaté de mille jaunes.

Nous avions poursuivi l’escalade vers le nirvana et l’absolu du moment présent.

Vous, l’arbre et les jonquilles resterez les seuls témoins.

On a, aujourd’hui, mangé des crêpes au chocolat.

Tu as ce jour, vendredi 26 février 2016, 33 ans.

Je t’embrasse ma fille.

Je t’aime ma choupette.

 

Christiane

 

Je suis là, sur le chemin, entourant mon arbre, délaissant le chocolat.

L’escalade du sentier pour retrouver sans toi le pas des voutes fut long, escarpé.

Je me suis sans cesse arrêtée pour apaiser mon cœur ; il disait des jonquilles à la main, que le printemps viendrait plus tôt.

C’est dans un murmure que j’ai ouvert les yeux sur l’autre versant du massif. Je me suis étalée comme une crêpe, au bord du vide.

Nous avions peuplé les chemins de notre enfance, de rêves et de promesses. Vous aviez manifesté pour notre liberté.

J’ai écouté plus bas la rivière coulée, dans un courant grossi par la pluie.

Elles sont reparties en gambadant, riant avec l’écho et on a continué.

Nadia

 

 

 

    Les enfants venaient de manger les crêpes au chocolat et la mine réjouie sortirent précipitamment de la maison en criant à tue-tête.

    Moi je les observais de loin appuyée contre l'arbre au milieu du champ de jonquilles.

    Ils passèrent auprès de moi et je demandais à l'un d'eux :

- Vous allez où comme ça ?

    Ils me répondirent :

- On va tous au pré d'Amour pour y faire de l'escalade, vous pouvez venir avec nous si vous le voulez...

 

    Je réfléchis un moment... Les suivre... Pourquoi pas.....

    Je restais, partagée entre l'envie de rester au même endroit et de me laisser aller à humer l'air du printemps et l'envie de rejoindre ces enfants joyeux.

    C'est elle, la petite voix de mon cœur qui me murmura d'y aller....

 

                                                             Monique

 

 

 

 

                     

     

   Écrire à partir d'un mot qu'on aime

 

ERELL

 

Erell  : petit fruit magique ! Nous avons choisi ton nom car il nous enchantait.

D'abord le R qui roule, puis le L qui s'envole !

Nom breton, pointe de flèche, sans E à la fin pour dérouter le lecteur !

Cette consonnance nous rappelle aussi la baie, l'airelle douce et acidulée,

sauvage et difficile à trouver.

À l'envers, cela fait "llère", l'air de rien… Tu nous as ensorcelés.

Et en espagnol, langue maternelle de ton papa, Erelle se dit Erel ou Ereille,

contraction entre caille et belle, car tu es belle ma caille.

Pas si facile, en attaché, ce prénom plein de boucles:

c'est un E, c'est un L, c'est un L, ou un E ou un L?

Erell rime avec belle, et naturelle.

Erell est électrique.

Enfin, heureusement que nous ne t'avons pas appelée Soizic,

car aujourd'hui tu serais ChoiChic

Gaëlle

 

 

 

 

RADEAU

Cet engin qui glisse sur l’eau et dont il faut être sûr pour arriver à bon port.

R comme rondins de bois

A comme accrochés les uns aux autres

D comme direction

EAU, sans elle, il n’a aucune utilité.

 

Il a été bien utile à certains de nos héros de livres d’enfants….

 

Mais aussi un rat d’eau, un rat d'égoût ! Moins ragoûtant !

 

Sans oublier « Le radeau de la méduse ».

 

Bernadette

 

 

Chorale

Râle collectif, roule ta voix en dehors de toi

Râle communicatif, ensemble respire encore une fois

Chorale, laisse les âmes vibrer à l’unisson

Le corps allant, le cœur au centre

Chorale les bouches près du ventre

L’oreille près des bouches,

Chorale

Bâtit cette voute,

recueille le chœur des hommes

Le chœur des femmes

Chorale raconte encore longtemps

L’histoire des champs travail du paysan

Quand il a semé les graines chorales.

Nadia

 

 

 

Éloge de la plongée en canoë

 

Prendre le o du canoë et le o de plongée

Les mettre côte à côte

Deux ronds bien dessinés

Il me voilà masquée

Mordre le g de plongée pour respirer sous l'eau

Armer le canoë

Ramer jusqu'aux rochers poissonneux et vertigineux

Amarrer le canoë dans l'eau turquoise et cristalline

Point besoin d'amphétamines

Légèreté, liberté incontestées

 Point

d'asservissement, de moteur bruyant,

 de bouteilles d'hélium, de velum

Mais un aquarium

Hélène

 

 

 

Théâtre

Thé,

âtre,

Il a pour moi la saveur d'un liquide chaud un peu amer pris, assise dans un bon fauteuil crapaud, devant l'âtre de la cheminée.

 

Un bon moment parfois triste ou gai ou joyeux - coloré ou sombre - léger ou lourd, bref comme bien des moments de la vie.

 

Temps éphémères, féeriques, mots désarticulés T.A.T.R.E, émotions :

amour et mort, trahison et fidélité....

Le théâtre est dans la vie une lucarne ouverte sur la poésie, la comédie, la danse, la tragédie...la vie.

Avis de THEATREUX  

en faire partie - bourlinguer - s'amuser - jouer - oser des personnages.

Monique

 

 

 

Mexique

Mec, !!!!! sic !!

Mec , qu’est-ce qui t’excite au Mexique ?

Chico , ce qui m’excite au Mexique, ce ne sont pas les tiques, ni les flics , mais la musique.

Au Mexique, il n’y a pas de « x », ikss, ikss.

No Chica, pas .

 

de Mexico, mais « mehico ».

Je rêvais du chocolat de Oaxaca,  

J’ai découvert « Oahaca » et ses lamas.

Mec ! sic, hic.

La téquila qui provoque des « hic ».

Les cactus qui tuent.

Le condor qui m’endort.

Le pélican qui fout le camp.

Il n’y a pas de « x » au Mexique, portant, il y a du sexe.

Il n’y a pas de « x » pour les méxicains,

bien qu’ils boxent et qu’ils se vexent.

Il n’y a pas de « x » au Mexique,

mais il y a le xylophone qui résonne.

Christiane M

 

 

 

Nager

 

Et nager devient rage

Et nager devient voyage

Franchir les mers, cotoyer les raies manta dans les eaux turquoises de l’hémisphère sud,

Nager à en perdre le souffle, pousser ses limites au-delà de soi

Et nager devient  Liberté

Et nager devient Volupté

 

Pascale

 

 

Le chant

 

Le chant de l'oiseau dans les arbres

Le chant de la baleine hors de l'eau

Le chant du bébé qui pleure

Le chant de la pluie qui frappe au carreau

Le chant du rémouleur dans la rue

Le chant de la soprano, beaucoup d'autres chants et certains bruits.

Savoir chanter,

C'est un don de la nature et peut-être d'autre chose. Allez savoir…

Léone

 

 

 

 

Petits Poèmes

 

Soudain

Ma vie a changé

Tout a été bouleversé

 

Tu es resté là, à mes côtés

Plus fort que jamais

Bien plus fort que je ne l'aurais imaginé

 

Tu me souris, tu m'enlaces

Tu me fais rire

 

Je lâche prise et prends ta main

 

C'est beau de te retrouver et de te redécouvrir

Gaelle

 

 

Si j'avais quatre jambes et quatre pieds

Je pourrais faire du tandem toute seule

Nager sans palme

Grimper en haut de la tour Eiffel en un clin d'oeil

Par contre

Pour prendre les jambes à mon coup ça serait plus compliqué,

Mais j'essaierai.

Mais je n'ai que deux jambes et deux pieds

Sur lesquels mon petit-fils met les siens

Et nous nous promenons à quatre pieds

Hélène

 

 

 

Si j'avais le bonheur d'être double,

je pourrais

gratter, caresser, brosser mon chat

Et je pourrais

éplucher, aspirer, astiquer, punir, consoler

tout en même temps

Mais je n'ai que deux mains et 10 doigts

pour papouiller mon chat

Et me faire pardonner

de vous négliger de temps en temps.

Christiane V

 

 

 

Si j’avais des ailes et des nageoires, ce ne serait pas en permanence,

ce serait proposé en possibilités optionnelles.

Je pourrais décoller depuis le haut de la falaise,

planer, observer, profiter des courants d’airs chauds.

Je pourrais plonger depuis ce rocher, sans tuba, ni masque, ni palmes

et aller à la rencontre des baleines.

Mais, je n’ai ni ailes , ni nageoires.

Et , j’avoue,

C’est beaucoup moins encombrant.

Christiane Maure

 

 

Soudain le vent forcit

Tu tires la barre

Balaye ta mèche devant les yeux

L’horizon prend des teintes métalliques

Tu t’inquiètes

Tu lâches l’écoute de grand-voile

Ressers ta veste

Je te tends une tasse de thé chaud

J’attends

C’est beau d’être là

Nadia

 

 

 

 

Soudain

Ton regard s’illumine

S’assombrit

Tu fixes la fenêtre

Et avance lentement

Les bras tendus vers l’avant

Tu souris

Tu tournes la clenche

Tu éclates de rire

Je te tape dans le dos

C’est beau

Un épouvantail dans le jardin.

 

Bernadette

 

 

Si j’avais des branchies, je nagerais des heures près des coraux,

parmi le peuple de la mer, sans oxygène

Si j’avais des yeux à facettes, j’observerais 10 000 fois plus  le monde

Si j’avais des ailes, je comprendrais mieux

ce que le mot LIBERTE signifie et me l’approprierais

Mais je n’ai que 2 poumons, 2 yeux, 2 jambes, 2 bras, c’est déjà bien !

Nager, observer comprendre et vivre

 

Pascale

 

 

Si j'avais deux ans et trois mois

Je pourrais

Pleurer, trépigner, me faire consoler, sauter, crier,

Taper dans un ballon, sucer mon pouce,

sauter dans une flaque d'eau

Tout en même temps

 

Mais je n'ai que 65 ans

Ma tête et mon cœur

Pour pouvoir rêver 

 

J'ai beaucoup apprécié cette rencontre

Monique

 

 

Si j'avais

Si j'avais moins mal aux épaules, je pourrais gratter la guitare,

Je pourrais rejouer de l'accordéon au lieu de le laisser dans son étui.

Si j'avais des ailes, je pourrais visiter de nombreux pays, 

Et communiquer avec toutes sortes de gens.

Si j'avais la recette du bonheur, je la transmettrai

A toutes les personnes qui me sont chères,

Et peut-être au monde entier (pas prétentieux !),

Mais j'ai décidé d'être heureuse, simplement,

c'est bon pour la santé.

Léone

 

 

 

 

ATELIER D'ECRITURE DU 25 JANVIER 2016

 

Se présenter en acrostiche

 

 

Nageuse

Artistique

Désirable

Iris

Azur

 

 

Miroitante
Accueillante
Rieuse
Investie

Elancée

 

 

Hydratée

Elevée

Liante

Efficace

Ni oui, ni non

Effervescente

 

 

 

Chaleureuse

Honnête

Riche

Irrésistible

Stable

Tenace

Inventive

Normale

Evidente

 

 

 

 

 


 


 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nos textes d'hiver

 

  Jeudi 7 janvier, nous avons eu la joie

d'accueillir Elise, la jeune stagiaire de Patty. Elise a participé avec brio à notre premier Atelier de l'année. Ce fut un plaisir de partager ces moments avec elle... 

P eintre en herbe

A moureuse des mots

S otte

C urieuse

A nti conformiste

L ibre

E merveillée 

 

 

 

 

 

Une phrase à la voisine de droite, une à celle de gauche

C'est le début et la fin d'une histoire

A nous d'écrire ce qu'il y a entre les deux

 

 

      La semaine prochaine, je reçois Claudie mon amie d’enfance, que de souvenirs en perspective !

      Il y a bientôt trois ans que nous ne nous sommes pas vues. Elle rit, parle fort et n’hésite en aucune façon à nommer ce qu’elle pense, voit, ressent. Cela vient-il de ses origines Catalanes où de son art de vie, de dessiner et peindre chaque jour depuis sa plus tendre enfance ?.

      Je ne sais, mais je l’aime comme l’héroïne du livre que je viens de lire « plongée », un roman fascinant.

                                                                              Nadia

 

 

 

      Ton café, Hélène, un régal!
      Tout le monde a eu l'air de l'apprécier. Sauf moi, car encore une fois, je suis frustrée : depuis quelques mois, je n'ai plus droit au café...Mais un jour je vais retester. Car c'était pareil avec le chocolat et peu à peu, j'arrive à satisfaire ma gourmandise: 1 carreau par çi, un biscuit par là. Pour le moment, pas trop de problèmes...
     Donc, pourquoi pas tenter l'expérience avec le café?

      Si je suis malade, tant pis...Je me dirais juste:

 

      Et bien voilà ma pauvre Marie: "Ainsi va la vie!"
                                                                                                        Marie

 

 

 

 

Le temps est loin de nos 20 ans

C'est vrai, la vie passe très vite. 20 ans, ce fut un moment d'insouciance, de joie avec les amis.. Nous n'avions pas les problèmes que les jeunes connaissent actuellement.

Bien sûr, nous avions nos soucis, mais la vie était plus sereine et nous ne le savions pas.

L'irréel de l'actualité me sidère.

Dans la vie il faut toujours garder une fenêtre sur l'espoir.

                                                                                          Léone

 

 

        La musique du téléphone vient de m'inspirer pour écrire…

        Mon éditeur me tanne depuis des mois. Mais l'inspiration me fait défaut. Je suis sec, définitivement sec.

        Et soudain, cette petite sonnerie de téléphone très gaie et évocatrice me donne une idée.

       J'imagine l'Ouest américain, les cow-boys, les indiens, les grands espaces, les feux de camp.

       Une envie d'écrire le scénario d'un western. Mais pour ça, je dois y aller dans l'Ouest américain, peut-être même y vivre quelques temps.

         N'attendons pas.

          Je rêve de déménager cette année.

        Dehors il y a la plage de galets doux et blancs.

                                                                                                          Hélène

 

 

Je dois aller à la gare faire renouveler ma carte senior. Pour ça je traverse le parc Saint Sulpice  où les mères de famille viennent promener leur progéniture, les amoureux s’embrasser et les SDF vider leurs canettes de bière. Il fait froid aujourd’hui, la bise souffle et les rouges-gorges sont emportés par le vent d’automne. ..

                                                                 Christine

 

 

                 

 

 

 

 

 

DEHORS ET DEDANS SE RENCONTRENT ET SE MELANGENT…

 


Dehors il y a le bruit, la fureur mais aussi la vie et la liberté
Dehors il y a tous ces gens inconnus que j'aime regarder, observer et surtout rencontrer.
Dehors il y a le vent , la pluie, la neige, mais pas tous les jours heureusement..
Dehors il y a le soleil qui m'appelle, m'éclaire, me réchauffe et me réconforte.

 

Dedans il y a le repli sur soi, la solitude, la peur et l'ennui
Dedans il y a le salon avec le canapé et ses coussins confortables où je peux me blottir.
Dedans il y a mes livres, compagnons indispensables, lus et relus
Dedans il y a les amis que l'on accueille et qui apportent un peu de la vie du dehors.

 

Dans mon coeur....
Dans mon coeur, il y a tous ces gens inconnus que j'aime rencontrer mais aussi les amis que j'aime accueillir.
Dans mon coeur, il y a plein de souvenirs de livres luset relus pour oublier que dehors le vent, la pluie et le froid règnent.
Dans mon coeur, il y a du soleil qui m'éclaire, me réchauffe et fait fondre ma solitude, ma peur et mon ennui.
Dans mon coeur, il y a plein de bruit et de fureurque je calme en me blottissant dans les coussins douillets de mon canapé.
MARIE

 

 

 

DEHORS il y a un chien tout pelé qui se gratte frénétiquement pendant que son maître patiente en fumant un joint.

DEHORS il y a toi que je ne connais pas encore mais que j’ai très envie de rencontrer.

DEHORS il y a un soleil radieux qui tape dans la baie vitrée de la maison d’Hélène et transforme la pièce en étuve.

DEHORS il y a un avenir que je me souhaite joyeux, riche et plein d’émotions apaisantes.

 

DEDANS il y a des filles qui se retrouvent pour passer un bon moment et colorer de rires un quotidien parfois un peu lourd.

DEDANS il y a une petite boîte de plastique qui s’ouvre en deux pour laisser apparaître un jouet kinder très dangereux pour les enfants.

DEDANS il y a tout ce qui traîne chez toi et que tu ne sais pas où mettre.

DEDANS il y a des friandises que tu peux soit partager avec tes amis soit dévorer toute seule.

 

POUR DEVENIR DANS MON CŒUR …

 

Dans mon cœur il y a toi que je ne connais pas encore, ces filles qui se retrouvent pour passer un bon moment et que j’ai très envie de rencontrer.

 

Dans mon cœur il y a un soleil radieux que tu peux soit partager avec tes amis, soit dévorer toute seule dans la maison d’Hélène.

 

Dans mon cœur il y a une petite boîte en plastique qui s’ouvre en deux pour laisser apparaître un avenir que je e souhaite joyeux riche et plein d’émotions apaisantes.

 

Dans mon cœur il y a tout ce qui traine, un chien tout pelé qui fume un joint et son maître qui se gratte frénétiquement….

Christine

 

 

 

 

 

Dans mon cœur il y a une fêlure qui ne se guérit pas

Et crisse comme la neige sous mes pas

 

Dans mon cœur il y a un bassin où flottent à la surface

Des manuscrits aux contours incertains

 

Dans mon cœur il y a une lueur qui caresse nos peurs

Mouvements de nos corps qui se perdent sans bruit

 

Dans mon cœur il y a toute la vie fragile

Qui se tend à l’infini dans le souffle des mots

Nadia

 

 

 

 

Dehors, il y a la neige qui crissent sous les pas des randonneurs.

Dehors, il y a les petits de ta chienne qui découvrent pour la première fois ton jardin.

Dehors il y a les sons du feu d'artifice du 14 juillet dans le ciel clair

 

Dedans il y a le feu de la cheminée qui se reflète dans tes yeux

Dedans, il y a six enfants qui jouent sagement sur le tapis rouge et moelleux.

Dedans, il y a des musiciens de jazz et des chanteurs de gospel merveilleux.

 

Dans mon cœur il y a, le roulement des vagues sur la plage

qui se reflète dans tes yeux.

Dans mon cœur, il y a les petits de ta chienne

qui jouent sagement sur le tapis rouge et moelleux.

Dans mon cœur il y a des musiciens de jazz

sous les feux d'artifice du 14 juillet dans le ciel clair.

Dans mon cœur, il y a la neige qui crisse

et des chanteurs de gospel merveilleux.

Dans mon cœur il y a six enfants qui découvrent ton jardin pour la première fois.

Dans mon cœur il y a la plage de galets doux et blancs 

sous les pas des randonneurs.

 

Hélène

 

Dehors, il y a les amandiers en fleurs et les mimosas qui semblent dire :

Nous aussi nous sommes en fleurs !

Dehors, il y a beaucoup de passants qui ne les remarquent même pas, c'est si beau la nature.

Dehors, il y a deux écureuils qui se courent après.

Et voilà que le premier n'a pas pu se raccrocher à la branche trop légère.

Mais il est tellement agile qu'il va vite rattraper son compère.

 

Dedans il y a cette bonne odeur de bois qui brûle dans la cheminée.

Dedans il y a Nous, qui sommes attablés avec un bon chocolat chaud,

réconfort après notre sortie dans la campagne.

Dedans il y a les meubles anciens qui sentent bon la cire.

 

Dans mon cœur il y a les amandiers en fleurs qui brûlent dans la cheminée.

Dans mon cœur il y a le chocolat chaud que les passants ne remarquent même pas. Dans mon cœur il y a les écureuils qui courent sur les meubles anciens.

Léone 

 

 

Dehors il y a la liberté, l’espace et l’obscurité

Dehors il y a tout ce qui n’est pas moi, une myriade d’individus différents, colorés

Dehors il y a le jour et la nuit, les lumières et les ténébres

 

Dedans il ya ……….ce que je suis

Dedans il y a un bouillonnement  d’idées et d’envies

Dedans il y a les palpitations de la vie

 

Dans mon cœur il y a un amour de mère pour ses enfants, si fort qu’il serait prêt à exploser en des milliers d’étoiles filantes. Car dedans il ya une mécanique qui compose cette symphonie de l’amour, car dehors il y a l’autre, les autres qui me tendent la main

 

Pascale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 images : un objet, une personne, un lieu

 

      Quand j'étais petite, je lisais « Le club des cinq » sous les draps, avec ma lampe de poche jusqu'à des heures indues. J'avais de la chance, un carreau mal collé craquait sur les pas de ma mère, sortant du salon. Ce craquement m'annoncait sa venue et hop, j'éteignais la lampe, planquais le bouquin et… ni vu, ni connu.

      Ma petite fille, elle, consulte sa tablette jusqu'à des heures indues, sous sa couette, après avoir bu un grand verre de lait. Ce soir, elle est au Burkina Faso, elle visite des villages, des maisons en bois et torchis, des enfants et des vaches amaigries, sous le soleil écrasant d'Afrique. Elle est triste en découvrant l'injustice.

      Elle se réfugie encore plus douillettement sous sa couette en plumes d'oie, et se dit qu'elle a bien de la chance.

                                                                      Hélène

 

 

 


     Une femme Africaine porte dans ses bras un bébé enveloppé de plusieurs tissus.      Elle marche sur le chemin de l'exil. Un pas, encore un autre puis un autre. Toujours plus loin de l'horreur qu'elle a décidé de fuir avec son enfant.
     Le paysage devient de plus en plus étranger pour elle qui n'avait jamais quitté son désert natal. Ses yeux étonnés découvrent des choses nouvelles : voilà un drôle d'oiseau qui tourne, qui bat des ailes mais qui reste là sans pouvoir bouger! Elle ne sait pas ce qu'est une éolienne, mais elle sent bien le souffle qui fait voler son voile.
     Une herbe rase a remplacé peu à peu le sable. Elle continue à marcher... Le décor devient inouï : de la verdure partout autour d'elle, sur les hauteurs devant elle. Ce ne sont en fait que des vignes et des forêts, mais pour elle cela ressemble au Paradis...

     Et au milieu de ce paysage de rêve, il y a cette immense maison avec des choses pointues sur le toit.

     Peut-être pourra-t-elle y trouver un coin pour se reposer? Certainement, car elle ne le sait pas mais c'est un monastère qui accueille tous les déracinés. 

                                                                Marie

 

 

 


Un point rouge s’est posé sur ma route.

Tu étais tout sourire, dans la poussière du jour.

Sans argent, tu étais élégant tout simplement.

La casquette vissée sur la tête pour te protéger du soleil harassant et les ballerines en feutre pour glisser tes pieds nus sur les chemins caillouteux.

Un «  je ne sais quoi », une présence riante, une douceur, une évidence sans questionnement, dans les plis de ta vie.

Nadia

 

 

 

Une guitare – un port – une punk

 

La musique ! Vecteur sans frontière qui réunit les hommes, les âmes et les générations. C’est au festival de Nice que je ferai ma première prestation ; Emotion, et trac, excitation et stress m’envahissent depuis plusieurs heures. Puis un abattement,  soudain : « je ne serai pas à la hauteur ! ». La première partie du festival va débuter dans quelques minutes sur le vieux port. Les accords  discordants  du régisseur de son sortent des enceintes. Le soleil prend ses quartiers de nuit en disparaissant doucement , langoureusement derrière la citadelle. Un dernier regard dans les yeux rassurants de mon ami, un ultime geste ébouriffant ma tignace indisciplinée et j’empoigne ma guitare, prolongement de mon âme, fidèle compagnon de mes galère. « Yes, On y va «  Et je me jette sur la scène,  prête à en découdre avec la vie, prête à tout donner pour ce public qui va me juger, me blâmer ou m’aduler……… !

 

Pascale

 

 

Au pied des montagnes enneigées, quelques vaches se désaltèrent au bord d’un lac. Le contraste est saisissant entre le blanc de la neige, le noir de leur pelage et le bleu du ciel et de l’eau.

              Non loin de là, des hommes travaillent dans une mine de charbon. Entassés dans les wagonnets, ils vont au cœur de la montagne lui arracher ses richesses.

            Parfois même il leur arrive de découvrir un tout autre trésor, une ancienne statuette de bois qu’une lointaine civilisation a autrefois enterrée en son sein.

 

                                                                                                          Christine

 

 

 

 

 

Se connaitre...encore et encore...

Ce que vous voudrions

 

Je voudrais voir Pétra, le Tibet, le Cap Horn et...

la fraternité dans le regard des hommes

Je voudrais toucher les dunes ondulées du désert,

la peau d'un bébé, la bonté et la tolérance...

Je voudrais entendre les chants tibétains,

les vagues se brisant sur les côtes de Tasmanie

Je voudrais goûter des fruits inconnus, des fruits défendus,

à la vie ...insouciante

 

Pascale

 

 

Je voudrais voir la mer, le soleil, je voudrais voir Cordoue, Séville et l'Andalousie. Je voudrais voir le printemps au Portugal.

Je voudrais entendre les vagues, la musique Cubaine.

Je voudrais entendre le Fado et la musique Arabo Andalouse.

Je voudrais toucher le sable, l'eau, les fleurs.

Je voudrais goûter du chocolat, du melon, des pêches et de la crème de marrons

.

Marie

 

 

Je voudrais voir l'océan aller et venir

Je voudrais voir les années à venir pour apprécier le futur

Je voudrais voir des myriades de belles choses dans les plus beaux musées

Je voudrais voir Venise et ne pas mourir.

 

Je voudrais entendre le doux clapotis de l'eau dans mon sommeil

Je voudrais entendre le concerto n° 2 pour piano de Rachmaninov

Je voudrais entendre le médecin me dire que je suis guérie.

 

Je voudrais toucher la neige au pôle nord pour son effet particulier.

Je voudrais toucher le plus grand nombre d'institutionnels à la con pour leur prouver

que Féminitude, ça compte. 

Je voudrais toucher le ciel, les étoiles pour sentir cette longue vie qu'elles nous offrent.

 

Je voudrais goûter ma madeleine de PROUST : la gelée de coing de mon enfance 

Je voudrais goûter au printemps où tout éclot.  

P

 

 

 

Je voudrais voir mon chat a disparu

Je voudrais voir la mer, l'océan, les baleines

 

Je voudrais entendre la voix de ma grand-mère

Je voudrais entendre un concert de musique classique

 

Je voudrais goûter un plat indien ou orientale

 

Je voudrais toucher l'écorce d'un arbre très vieux

Je voudrais toucher mon chat Tom

 

Elise

 

 

 

 

 

       Je voudrais voir la paix dans le monde

      Je voudrais voir les gens s’étreindre

      Je voudrais voir les étoiles de près

 

     Je voudrais entendre des murmures de douceur

     Je voudrais entendre les cœurs du monde entier ronronner

 

     Je voudrais toucher du bout du doigt l’éclosion des fleurs de cerisiers

 

     Je voudrais gouter le vin nouveau dès sa mise en bouteilles,

voire même directement au tonneau !

      Je voudrais gouter les parfums qui enivrent et font planer

 

     Je voudrais voir la joie dans tous les yeux d’enfants

     Je voudrais entendre des musiques ensorcelantes et mélodieuses.

 

Marie Hélène

 

 

 

Je voudrais voir Bali .

Je voudrais voir plus de pétrole et tout le monde à vélo.

Je voudrais voir la Paix dans le monde, mais là je rêve.

Je voudrais voir toutes les îles des Cyclades,

les unes après les autres

 

Je voudrais entendre des cigales en hiver

Je voudrais entendre une symphonie de Malher au philharmonique de Vienne.

Je voudrais entendre le bruit d'une cascade en Corse.

 

Je voudrais toucher le pelage d'un husky

Je voudrais toucher les cheveux d'un nourrisson africain.

Je voudrais toucher du sable blanc, noir, blond,

ocre comme à Roussillon.

 

Je voudrais goûter la douceur de ta peau.

Je voudrais goûter tous les fruits

Même et surtout les fruits défendus

 

Hélène

 

 

 

 

 

5 lettres tirées au sort. 

Que nous inspirent-elles?

 

 

 

Y  comme le Yucatan, terre d'ancêtres colorée et chantante

F comme Féminitude, à découvrir, à vivre, à partager

K  comme koala, pas toujours facile à placer au scrabble

M  comme marmelade, mama mia, métamorphose du merveilleux

H comme humain, humanité que l'on hume ou haït, selon...

 

Pascale

 

 

H : habitudes : bonne ou mauvaise, elles peuvent  rassurer ou ennuyer

ou faire perdre le sens

E : ennui : Je ne connais pas le sentiment ou alors seulement du côté positif. J'aime m'ennuyer et voir le temps passer.

P : paradis : pour moi il est sur terre, je n'attends pas de mourir pour le connaître, il est mon amoureux, mes enfants, ma maison.

D : décision : bond en avant, après la réflexion c'est le saut vers l'inconnu.

N : nid : chez soi, d'où l'on vient, celui de ses parents qu'on quitte, et celui que l'on crée avec son homme et ses enfants.

 

Elise

 

 

I comme......

 

I comme Isidore, méfiez vous, c'est le frère de Médor

P comme c'est parti mon kiki 

R comme rassurer : t'inquiète pas ma poule, ça va le faire

G comme Grrrrrr, ce médecin est un con

N comme noisettes, c'est la forme des coucougnettes de mon chien

quand il gèle. 

 

P

 

 

 

Q  comme qualités. Qualité de coeur, d'écoute, d'empathie et pas qualité marchande.

B  comme bonbonne de vin, bien sûr pour continuer les délires alcooliques de Bacchus!

G comme galette. Pas l'oseille ni le grisbi mais la galette des Rois!

E comme espérance en la vie, l'amour, l'amitié.

M  comme maman, mère ou mégère au choix.

 

Chacun choisit selon sa vie entre ces 3 noms!!!

 

Marie

 

 

 

F comme Faucille    Vivement l'été qu'on coupe l'herbe

B comme Bouzigues   Dommage que j'aime pas les huîtres.

E comme Ennui    Je ne peux pas en parler, je ne connais pas.

L comme lombric    Super pour le jardin et mes poules adorent.

I comme idéal    C'est amusant, au fil des années, les idéaux changent.

 

Hélène

 

 

 

K - comme koala représentant douceur, agilité et friponnerie

J - comme jambon grillé craquant et embaumant dans l’être chaud

U - comme union de folie, union de force, union de tranquillité

T -  comme tapis magique, survolant monts et merveilles au-delà du soleil

N - comme Nounours, rondelet et  tout pelé à force de calinoux tout doux.

 

MH

 

 

 

 

 

 

 

Ecrire des lipogrammes en "U"

On doit écrire une histoire sans utiliser la lettre "U"

 

 

     C'est l'histoire de ce petit arbre sans racines, il cherchait sa forêt, celle de son enfance, dont il revoit le vert, le gris, les épines, les troncs, les branches,de sa famille bien-aimée. Il était parti il y a bien longtemps cherché ses racines, sans y arriver. Se remémorant son enfance idéale, il se dit:

     "Bah, même sans racine, ma forêt est bien mon chez moi.

 

 

Bon, écrire l'histoire sans la lettre "n" inversée, pas facile, mais faisable. 

Prenons le grizzly par exemple, pas de problème !

Simplement à placer dans une conversation mondaine, les méninges se carapatent et 

...aïe, aidez moi !!!!!

Pascale

 

 

 

 

Le soir, j'aime voir les lampes de mon salon se mettre à briller,

Mon canapé devenir "havre de paix"

afin de profiter de ces moments tant espérés:

Lire ce roman d'après l'histoire vraie.

Entendre en fond sonore les notes de Brahms.

Marie

 

 

 

Mateo entra dans la pièce. Nico lisait tranquillement le livre que sa grand-mère lui avait prêté, assis sur le sofa.

– Nico… ? tatillonna Mateo 

Il hésita puis s'élança.

 –Te marier avec moi, ça te dirait ? Je t'aime tant.

 Nico répond, l'air ravi,

– Avec plaisir. Demain ?

 

Hélène

 

 

 

Il était parfois des ogres vivant par-delà le fond des bois

Avalant férocement des lichens, des gazelles, des bébés même !

Ils chérissaient le derme frais et l’ensemble végétal.

Dommage, ils vinrent à perdre leurs dents, et à partir de ce moment-là

se contentèrent de lotions, de lactations et de libations.

 

MH

 

 

Me voir dans la glace et me dire : est ce bien toi?

Répondre et se dire, vois bien loin et s'en va !

Réagir et donner mes chemins, à redire et revoir,

Se donner de la force et aller son combat!!!

 

P

 

 

 

 

Ecrire un poème à deux 

à partir d'un demi poème existant,

"L'allée" de Jules Supervielle

coupé dans le sens de la hauteur...

 

 

 

Ne touchez pas au grisbi

Du cavalier sans tête

Il se cache

Et ce fantôme hante

Une nuit sans lune

Sans courbe ni nuages

Alors que le hibou effraie

Tout ce qui vit alentour, alors que

La lune et les étoiles se tutoient.

Et le bruit étouffé devient silence.

Il vous faudrait trouver plus

Qu'un glaive pour qu'un cavalier

Aussi puissant que lui

Consentît à vous donner son grisbi.

 

Marie et sa poëtesse complice... Pascale

 

 

 

Ne touchez pas le chapeau

Du cavalier preux et fier

Il se rebellerait,

Et ce serait terrible.

Une nuit sans lune

Sans courbe ni lumières

Alors que tout est sombre

Tout ce qui fait pétiller

La lune et son cortège d’étoiles

Et le bruit du tonnerre à minuit

Il vous faudrait un refuge,

Qu’un berger vous accueille

Aussi puissant que la force tranquille

Consentit à un apaisement.

 

Patty et Marie Hélène

 

 

 

 

Une brise sur l’épaule

Furtif

Il se retournerait

Et ce serait la nuit

Brillante d’étoiles oubliées

 

Auréolé de nuages

Dans un mirage il deviendrait

Ce tout qui fait le ciel

 

Puis dans son passage

Éclairé du soleil

Viendrait sans attendre

Un second cavalier

 

Entre l’un et l’autre

Ma lumière à passer

 

Nadia et Elise

 

 

Belle Julie, dénude toi à l'épaule.

Montre la au beau jeune homme qui passe,

Il se retournerait

et ce serait la nuit,

une nuit pleine d'étoiles,

et pour toujours sans nuages.

Le monde tout entier deviendrait

doux. Qu'aimeriez-vous? fait le ciel,

des oiseaux sur son passage,

et les rayons chauds du soleil ?

Mais, nous allons attendre

 Le second cavalier

Peut-être te séduira-t-il plus et l'autre

n'aura plus qu'à passer 

 

H

 

 

Et enfin, le poème d'origine avant que nous ne le "triturions"!

 

-  Ne touchez pas l’épaule

Du cavalier qui passe,

Il se retournerait

Et ce serait la nuit,

Une nuit sans étoiles,

Sans courbe ni nuages.

-  Alors que deviendrait

Tout ce qui fait le ciel,

La lune et son passage,

Et le bruit du soleil ?

-  Il vous faudrait attendre

Qu’un second cavalier

Aussi puissant que l’autre

Consentit à passer.

 

Jules Supervielle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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