PLUMES ET TIFS
Atelier d'écriture du 26 février 2016
Un texte à multi contraintes
1-10 mots choisis par nous toutes, à caser dans le texte : arbre, crêpe, chocolat, enfant, jonquille, coeur, printemps, amour, escalade, murmure
2- Utiliser : je, tu, ils, elles, on, nous, vous, ils, elles
3-Écrire sur la notion de partir
Je suis un arbre. J'aime le printemps, il apporte avec lui les jonquilles. Elles poussent à mes pieds, tout autour de moi. Nous, les plantes, sommes particulièrement sensibles aux enfants. Ils ont l'intelligence du cœur. J'apprécie beaucoup lorsqu'ils font de l'escalade entre mes branches. Parfois, ils me parlent : d'amour, de crêpes au chocolat.
- Tu sais, l'arbre, je serais si triste si tu n'étais pas là.
- Moi aussi, petit homme je serais triste si vous n'étiez pas là, si je n'entendais plus vos rires, vos cris, et vos murmures. Ma vie est paisible, lente et longue, mais elle a besoin de votre compassion.
Prenez en conscience, on ira loin ensemble de cette façon.
Gaëlle
C'est le printemps.
Nous avons décidé de partir pour une escalade. On n'oublie pas l'en-cas qui se compose de crêpes au chocolat, car je suis sûre que le grand air réveillera nos estomacs.
Nous trouvons l'endroit idéal ; c'est un champ parsemé de jonquilles, et déjà le petit enfant court cueillir quelques fleurs qu'il me ramène. C'est un amour. Mais il faut penser à grimper maintenant. C'est un jeu pour les garçons. Quand aux adultes, ils vont paresser et se reposer sous le grand arbre, en écoutant le murmure des feuilles.
Léone
– Mon cœur, c'est décidé, ce printemps nous partons dans les Pyrénées, je veux bien essayer l'escalade avec toi. Tu en as toujours envie ?
Les yeux de mon amoureux s'écarquillent comme deux crêpes au chocolat. (Oui, ses yeux sont marron…)
Il me murmure :
– Mon amour, je désespérais que nous puissions ensemble réaliser mon rêve.
Tu verras, en cette saison les arbres sont d'un vert tendre. Des jonquilles parsèment les prés. C'est de toute beauté !
Les enfants rentrent de l'école et nous voient tout émoustillé.
– Que complotez- vous encore tous les deux?
– Pour les vacances de printemps, direction les Pyrénées et vous êtes de la partie!
Ils sautent au plafond.
C'est vrai? On y va aussi ? Il paraît qu'il y a des chevaux sauvages dans les Pyrénées. Et la chienne, elle pourra venir?
Hélène
Mon amour est parti.
Son cœur a fait la grande escalade, il a rejoint le jardin du printemps empli de murmures et de souvenirs.
Les jonquilles toutes dentelées m'ont éblouies, on aurait cru voir de belles crêpes au chocolat.
Les enfants étaient heureux, ils enlaçaient les arbres, fous de bonheur
Christiane V
Le printemps est là, je pars pour une journée d’escalade. Tu m’accompagnes ?
Nous voilà bientôt arrivés.
Un peu de marche encore et nous serons sur le site.
Tiens, des copains sont là aussi, avec leurs enfants !Ils amorcent la montée.
- Vous venez nous rejoindre ?
- Oh ! Entendez-vous le doux murmure du ruisseau, là, derrière les arbres ? Et voilà les premières jonquilles…
On grimpe longtemps, la fatigue se fait sentir, nos cœurs battent la chamade.
Je tire alors de mon sac du chocolat et des crêpes cuisinées avec amour, et de bon cœur, nous les dégustons !
- Qu’elles sont délicieuses !
Quant au chocolat, il est pour nous tous un bon remontant !
La journée a été épuisante mais comme elle a été agréable !!
Bernadette
Un départ vers un long voyage.
J’avais, ce jour de printemps, ressenti au fond de mon cœur, cet incroyable désir d’enfant.
Tu avais répondu, dans un murmure …ton amour.
Il avait, lui, l’arbre au pied duquel, nous étions assis, bruisser de bonheur.
Elles avaient, elles, les jonquilles, éclaté de mille jaunes.
Nous avions poursuivi l’escalade vers le nirvana et l’absolu du moment présent.
Vous, l’arbre et les jonquilles resterez les seuls témoins.
On a, aujourd’hui, mangé des crêpes au chocolat.
Tu as ce jour, vendredi 26 février 2016, 33 ans.
Je t’embrasse ma fille.
Je t’aime ma choupette.
Christiane
Je suis là, sur le chemin, entourant mon arbre, délaissant le chocolat.
L’escalade du sentier pour retrouver sans toi le pas des voutes fut long, escarpé.
Je me suis sans cesse arrêtée pour apaiser mon cœur ; il disait des jonquilles à la main, que le printemps viendrait plus tôt.
C’est dans un murmure que j’ai ouvert les yeux sur l’autre versant du massif. Je me suis étalée comme une crêpe, au bord du vide.
Nous avions peuplé les chemins de notre enfance, de rêves et de promesses. Vous aviez manifesté pour notre liberté.
J’ai écouté plus bas la rivière coulée, dans un courant grossi par la pluie.
Elles sont reparties en gambadant, riant avec l’écho et on a continué.
Nadia
Les enfants venaient de manger les crêpes au chocolat et la mine réjouie sortirent précipitamment de la maison en criant à tue-tête.
Moi je les observais de loin appuyée contre l'arbre au milieu du champ de jonquilles.
Ils passèrent auprès de moi et je demandais à l'un d'eux :
- Vous allez où comme ça ?
Ils me répondirent :
- On va tous au pré d'Amour pour y faire de l'escalade, vous pouvez venir avec nous si vous le voulez...
Je réfléchis un moment... Les suivre... Pourquoi pas.....
Je restais, partagée entre l'envie de rester au même endroit et de me laisser aller à humer l'air du printemps et l'envie de rejoindre ces enfants joyeux.
C'est elle, la petite voix de mon cœur qui me murmura d'y aller....
Monique
Écrire à partir d'un mot qu'on aime
ERELL
Erell : petit fruit magique ! Nous avons choisi ton nom car il nous enchantait.
D'abord le R qui roule, puis le L qui s'envole !
Nom breton, pointe de flèche, sans E à la fin pour dérouter le lecteur !
Cette consonnance nous rappelle aussi la baie, l'airelle douce et acidulée,
sauvage et difficile à trouver.
À l'envers, cela fait "llère", l'air de rien… Tu nous as ensorcelés.
Et en espagnol, langue maternelle de ton papa, Erelle se dit Erel ou Ereille,
contraction entre caille et belle, car tu es belle ma caille.
Pas si facile, en attaché, ce prénom plein de boucles:
c'est un E, c'est un L, c'est un L, ou un E ou un L?
Erell rime avec belle, et naturelle.
Erell est électrique.
Enfin, heureusement que nous ne t'avons pas appelée Soizic,
car aujourd'hui tu serais ChoiChic
Gaëlle
RADEAU
Cet engin qui glisse sur l’eau et dont il faut être sûr pour arriver à bon port.
R comme rondins de bois
A comme accrochés les uns aux autres
D comme direction
EAU, sans elle, il n’a aucune utilité.
Il a été bien utile à certains de nos héros de livres d’enfants….
Mais aussi un rat d’eau, un rat d'égoût ! Moins ragoûtant !
Sans oublier « Le radeau de la méduse ».
Bernadette
Chorale
Râle collectif, roule ta voix en dehors de toi
Râle communicatif, ensemble respire encore une fois
Chorale, laisse les âmes vibrer à l’unisson
Le corps allant, le cœur au centre
Chorale les bouches près du ventre
L’oreille près des bouches,
Chorale
Bâtit cette voute,
recueille le chœur des hommes
Le chœur des femmes
Chorale raconte encore longtemps
L’histoire des champs travail du paysan
Quand il a semé les graines chorales.
Nadia
Éloge de la plongée en canoë
Prendre le o du canoë et le o de plongée
Les mettre côte à côte
Deux ronds bien dessinés
Il me voilà masquée
Mordre le g de plongée pour respirer sous l'eau
Armer le canoë
Ramer jusqu'aux rochers poissonneux et vertigineux
Amarrer le canoë dans l'eau turquoise et cristalline
Point besoin d'amphétamines
Légèreté, liberté incontestées
Point
d'asservissement, de moteur bruyant,
de bouteilles d'hélium, de velum
Mais un aquarium
Hélène
Théâtre
Thé,
âtre,
Il a pour moi la saveur d'un liquide chaud un peu amer pris, assise dans un bon fauteuil crapaud, devant l'âtre de la cheminée.
Un bon moment parfois triste ou gai ou joyeux - coloré ou sombre - léger ou lourd, bref comme bien des moments de la vie.
Temps éphémères, féeriques, mots désarticulés T.A.T.R.E, émotions :
amour et mort, trahison et fidélité....
Le théâtre est dans la vie une lucarne ouverte sur la poésie, la comédie, la danse, la tragédie...la vie.
Avis de THEATREUX
en faire partie - bourlinguer - s'amuser - jouer - oser des personnages.
Monique
Mexique
Mec, !!!!! sic !!
Mec , qu’est-ce qui t’excite au Mexique ?
Chico , ce qui m’excite au Mexique, ce ne sont pas les tiques, ni les flics , mais la musique.
Au Mexique, il n’y a pas de « x », ikss, ikss.
No Chica, pas .
de Mexico, mais « mehico ».
Je rêvais du chocolat de Oaxaca,
J’ai découvert « Oahaca » et ses lamas.
Mec ! sic, hic.
La téquila qui provoque des « hic ».
Les cactus qui tuent.
Le condor qui m’endort.
Le pélican qui fout le camp.
Il n’y a pas de « x » au Mexique, portant, il y a du sexe.
Il n’y a pas de « x » pour les méxicains,
bien qu’ils boxent et qu’ils se vexent.
Il n’y a pas de « x » au Mexique,
mais il y a le xylophone qui résonne.
Christiane M
Nager
Et nager devient rage
Et nager devient voyage
Franchir les mers, cotoyer les raies manta dans les eaux turquoises de l’hémisphère sud,
Nager à en perdre le souffle, pousser ses limites au-delà de soi
Et nager devient Liberté
Et nager devient Volupté
Pascale
Le chant
Le chant de l'oiseau dans les arbres
Le chant de la baleine hors de l'eau
Le chant du bébé qui pleure
Le chant de la pluie qui frappe au carreau
Le chant du rémouleur dans la rue
Le chant de la soprano, beaucoup d'autres chants et certains bruits.
Savoir chanter,
C'est un don de la nature et peut-être d'autre chose. Allez savoir…
Léone
Petits Poèmes
Soudain
Ma vie a changé
Tout a été bouleversé
Tu es resté là, à mes côtés
Plus fort que jamais
Bien plus fort que je ne l'aurais imaginé
Tu me souris, tu m'enlaces
Tu me fais rire
Je lâche prise et prends ta main
C'est beau de te retrouver et de te redécouvrir
Gaelle
Si j'avais quatre jambes et quatre pieds
Je pourrais faire du tandem toute seule
Nager sans palme
Grimper en haut de la tour Eiffel en un clin d'oeil
Par contre
Pour prendre les jambes à mon coup ça serait plus compliqué,
Mais j'essaierai.
Mais je n'ai que deux jambes et deux pieds
Sur lesquels mon petit-fils met les siens
Et nous nous promenons à quatre pieds
Hélène
Si j'avais le bonheur d'être double,
je pourrais
gratter, caresser, brosser mon chat
Et je pourrais
éplucher, aspirer, astiquer, punir, consoler
tout en même temps
Mais je n'ai que deux mains et 10 doigts
pour papouiller mon chat
Et me faire pardonner
de vous négliger de temps en temps.
Christiane V
Si j’avais des ailes et des nageoires, ce ne serait pas en permanence,
ce serait proposé en possibilités optionnelles.
Je pourrais décoller depuis le haut de la falaise,
planer, observer, profiter des courants d’airs chauds.
Je pourrais plonger depuis ce rocher, sans tuba, ni masque, ni palmes
et aller à la rencontre des baleines.
Mais, je n’ai ni ailes , ni nageoires.
Et , j’avoue,
C’est beaucoup moins encombrant.
Christiane Maure
Soudain le vent forcit
Tu tires la barre
Balaye ta mèche devant les yeux
L’horizon prend des teintes métalliques
Tu t’inquiètes
Tu lâches l’écoute de grand-voile
Ressers ta veste
Je te tends une tasse de thé chaud
J’attends
C’est beau d’être là
Nadia
Soudain
Ton regard s’illumine
S’assombrit
Tu fixes la fenêtre
Et avance lentement
Les bras tendus vers l’avant
Tu souris
Tu tournes la clenche
Tu éclates de rire
Je te tape dans le dos
C’est beau
Un épouvantail dans le jardin.
Bernadette
Si j’avais des branchies, je nagerais des heures près des coraux,
parmi le peuple de la mer, sans oxygène
Si j’avais des yeux à facettes, j’observerais 10 000 fois plus le monde
Si j’avais des ailes, je comprendrais mieux
ce que le mot LIBERTE signifie et me l’approprierais
Mais je n’ai que 2 poumons, 2 yeux, 2 jambes, 2 bras, c’est déjà bien !
Nager, observer comprendre et vivre
Pascale
Si j'avais deux ans et trois mois
Je pourrais
Pleurer, trépigner, me faire consoler, sauter, crier,
Taper dans un ballon, sucer mon pouce,
sauter dans une flaque d'eau
Tout en même temps
Mais je n'ai que 65 ans
Ma tête et mon cœur
Pour pouvoir rêver
J'ai beaucoup apprécié cette rencontre
Monique
Si j'avais
Si j'avais moins mal aux épaules, je pourrais gratter la guitare,
Je pourrais rejouer de l'accordéon au lieu de le laisser dans son étui.
Si j'avais des ailes, je pourrais visiter de nombreux pays,
Et communiquer avec toutes sortes de gens.
Si j'avais la recette du bonheur, je la transmettrai
A toutes les personnes qui me sont chères,
Et peut-être au monde entier (pas prétentieux !),
Mais j'ai décidé d'être heureuse, simplement,
c'est bon pour la santé.
Léone
ATELIER D'ECRITURE DU 25 JANVIER 2016
Se présenter en acrostiche
Nageuse
Artistique
Désirable
Iris
Azur
Miroitante
Accueillante
Rieuse
Investie
Elancée
Hydratée
Elevée
Liante
Efficace
Ni oui, ni non
Effervescente
Chaleureuse
Honnête
Riche
Irrésistible
Stable
Tenace
Inventive
Normale
Evidente
Nos textes d'hiver
Jeudi 7 janvier, nous avons eu la joie
d'accueillir Elise, la jeune stagiaire de Patty. Elise a participé avec brio à notre premier Atelier de l'année. Ce fut un plaisir de partager ces moments avec elle...
P eintre en herbe
A moureuse des mots
S otte
C urieuse
A nti conformiste
L ibre
E merveillée
Une phrase à la voisine de droite, une à celle de gauche
C'est le début et la fin d'une histoire
A nous d'écrire ce qu'il y a entre les deux
La semaine prochaine, je reçois Claudie mon amie d’enfance, que de souvenirs en perspective !
Il y a bientôt trois ans que nous ne nous sommes pas vues. Elle rit, parle fort et n’hésite en aucune façon à nommer ce qu’elle pense, voit, ressent. Cela vient-il de ses origines Catalanes où de son art de vie, de dessiner et peindre chaque jour depuis sa plus tendre enfance ?.
Je ne sais, mais je l’aime comme l’héroïne du livre que je viens de lire « plongée », un roman fascinant.
Nadia
Ton café, Hélène, un régal!
Tout le monde a eu l'air de l'apprécier. Sauf moi, car encore une fois, je suis frustrée : depuis quelques mois, je n'ai plus droit au café...Mais un jour je vais retester. Car c'était pareil avec le chocolat et peu à peu, j'arrive à satisfaire ma gourmandise: 1 carreau par çi, un biscuit par là. Pour le moment, pas trop de problèmes...
Donc, pourquoi pas tenter l'expérience avec le café?
Si je suis malade, tant pis...Je me dirais juste:
Et bien voilà ma pauvre Marie: "Ainsi va la vie!"
Marie
Le temps est loin de nos 20 ans
C'est vrai, la vie passe très vite. 20 ans, ce fut un moment d'insouciance, de joie avec les amis.. Nous n'avions pas les problèmes que les jeunes connaissent actuellement.
Bien sûr, nous avions nos soucis, mais la vie était plus sereine et nous ne le savions pas.
L'irréel de l'actualité me sidère.
Dans la vie il faut toujours garder une fenêtre sur l'espoir.
Léone
La musique du téléphone vient de m'inspirer pour écrire…
Mon éditeur me tanne depuis des mois. Mais l'inspiration me fait défaut. Je suis sec, définitivement sec.
Et soudain, cette petite sonnerie de téléphone très gaie et évocatrice me donne une idée.
J'imagine l'Ouest américain, les cow-boys, les indiens, les grands espaces, les feux de camp.
Une envie d'écrire le scénario d'un western. Mais pour ça, je dois y aller dans l'Ouest américain, peut-être même y vivre quelques temps.
N'attendons pas.
Je rêve de déménager cette année.
Dehors il y a la plage de galets doux et blancs.
Hélène
Je dois aller à la gare faire renouveler ma carte senior. Pour ça je traverse le parc Saint Sulpice où les mères de famille viennent promener leur progéniture, les amoureux s’embrasser et les SDF vider leurs canettes de bière. Il fait froid aujourd’hui, la bise souffle et les rouges-gorges sont emportés par le vent d’automne. ..
Christine
DEHORS ET DEDANS SE RENCONTRENT ET SE MELANGENT…
Dehors il y a le bruit, la fureur mais aussi la vie et la liberté
Dehors il y a tous ces gens inconnus que j'aime regarder, observer et surtout rencontrer.
Dehors il y a le vent , la pluie, la neige, mais pas tous les jours heureusement..
Dehors il y a le soleil qui m'appelle, m'éclaire, me réchauffe et me réconforte.
Dedans il y a le repli sur soi, la solitude, la peur et l'ennui
Dedans il y a le salon avec le canapé et ses coussins confortables où je peux me blottir.
Dedans il y a mes livres, compagnons indispensables, lus et relus
Dedans il y a les amis que l'on accueille et qui apportent un peu de la vie du dehors.
Dans mon coeur....
Dans mon coeur, il y a tous ces gens inconnus que j'aime rencontrer mais aussi les amis que j'aime accueillir.
Dans mon coeur, il y a plein de souvenirs de livres luset relus pour oublier que dehors le vent, la pluie et le froid règnent.
Dans mon coeur, il y a du soleil qui m'éclaire, me réchauffe et fait fondre ma solitude, ma peur et mon ennui.
Dans mon coeur, il y a plein de bruit et de fureurque je calme en me blottissant dans les coussins douillets de mon canapé.
MARIE
DEHORS il y a un chien tout pelé qui se gratte frénétiquement pendant que son maître patiente en fumant un joint.
DEHORS il y a toi que je ne connais pas encore mais que j’ai très envie de rencontrer.
DEHORS il y a un soleil radieux qui tape dans la baie vitrée de la maison d’Hélène et transforme la pièce en étuve.
DEHORS il y a un avenir que je me souhaite joyeux, riche et plein d’émotions apaisantes.
DEDANS il y a des filles qui se retrouvent pour passer un bon moment et colorer de rires un quotidien parfois un peu lourd.
DEDANS il y a une petite boîte de plastique qui s’ouvre en deux pour laisser apparaître un jouet kinder très dangereux pour les enfants.
DEDANS il y a tout ce qui traîne chez toi et que tu ne sais pas où mettre.
DEDANS il y a des friandises que tu peux soit partager avec tes amis soit dévorer toute seule.
POUR DEVENIR DANS MON CŒUR …
Dans mon cœur il y a toi que je ne connais pas encore, ces filles qui se retrouvent pour passer un bon moment et que j’ai très envie de rencontrer.
Dans mon cœur il y a un soleil radieux que tu peux soit partager avec tes amis, soit dévorer toute seule dans la maison d’Hélène.
Dans mon cœur il y a une petite boîte en plastique qui s’ouvre en deux pour laisser apparaître un avenir que je e souhaite joyeux riche et plein d’émotions apaisantes.
Dans mon cœur il y a tout ce qui traine, un chien tout pelé qui fume un joint et son maître qui se gratte frénétiquement….
Christine
Dans mon cœur il y a une fêlure qui ne se guérit pas
Et crisse comme la neige sous mes pas
Dans mon cœur il y a un bassin où flottent à la surface
Des manuscrits aux contours incertains
Dans mon cœur il y a une lueur qui caresse nos peurs
Mouvements de nos corps qui se perdent sans bruit
Dans mon cœur il y a toute la vie fragile
Qui se tend à l’infini dans le souffle des mots
Nadia
Dehors, il y a la neige qui crissent sous les pas des randonneurs.
Dehors, il y a les petits de ta chienne qui découvrent pour la première fois ton jardin.
Dehors il y a les sons du feu d'artifice du 14 juillet dans le ciel clair
Dedans il y a le feu de la cheminée qui se reflète dans tes yeux
Dedans, il y a six enfants qui jouent sagement sur le tapis rouge et moelleux.
Dedans, il y a des musiciens de jazz et des chanteurs de gospel merveilleux.
Dans mon cœur il y a, le roulement des vagues sur la plage
qui se reflète dans tes yeux.
Dans mon cœur, il y a les petits de ta chienne
qui jouent sagement sur le tapis rouge et moelleux.
Dans mon cœur il y a des musiciens de jazz
sous les feux d'artifice du 14 juillet dans le ciel clair.
Dans mon cœur, il y a la neige qui crisse
et des chanteurs de gospel merveilleux.
Dans mon cœur il y a six enfants qui découvrent ton jardin pour la première fois.
Dans mon cœur il y a la plage de galets doux et blancs
sous les pas des randonneurs.
Hélène
Dehors, il y a les amandiers en fleurs et les mimosas qui semblent dire :
Nous aussi nous sommes en fleurs !
Dehors, il y a beaucoup de passants qui ne les remarquent même pas, c'est si beau la nature.
Dehors, il y a deux écureuils qui se courent après.
Et voilà que le premier n'a pas pu se raccrocher à la branche trop légère.
Mais il est tellement agile qu'il va vite rattraper son compère.
Dedans il y a cette bonne odeur de bois qui brûle dans la cheminée.
Dedans il y a Nous, qui sommes attablés avec un bon chocolat chaud,
réconfort après notre sortie dans la campagne.
Dedans il y a les meubles anciens qui sentent bon la cire.
Dans mon cœur il y a les amandiers en fleurs qui brûlent dans la cheminée.
Dans mon cœur il y a le chocolat chaud que les passants ne remarquent même pas. Dans mon cœur il y a les écureuils qui courent sur les meubles anciens.
Léone
Dehors il y a la liberté, l’espace et l’obscurité
Dehors il y a tout ce qui n’est pas moi, une myriade d’individus différents, colorés
Dehors il y a le jour et la nuit, les lumières et les ténébres
Dedans il ya ……….ce que je suis
Dedans il y a un bouillonnement d’idées et d’envies
Dedans il y a les palpitations de la vie
Dans mon cœur il y a un amour de mère pour ses enfants, si fort qu’il serait prêt à exploser en des milliers d’étoiles filantes. Car dedans il ya une mécanique qui compose cette symphonie de l’amour, car dehors il y a l’autre, les autres qui me tendent la main
Pascale
3 images : un objet, une personne, un lieu
Quand j'étais petite, je lisais « Le club des cinq » sous les draps, avec ma lampe de poche jusqu'à des heures indues. J'avais de la chance, un carreau mal collé craquait sur les pas de ma mère, sortant du salon. Ce craquement m'annoncait sa venue et hop, j'éteignais la lampe, planquais le bouquin et… ni vu, ni connu.
Ma petite fille, elle, consulte sa tablette jusqu'à des heures indues, sous sa couette, après avoir bu un grand verre de lait. Ce soir, elle est au Burkina Faso, elle visite des villages, des maisons en bois et torchis, des enfants et des vaches amaigries, sous le soleil écrasant d'Afrique. Elle est triste en découvrant l'injustice.
Elle se réfugie encore plus douillettement sous sa couette en plumes d'oie, et se dit qu'elle a bien de la chance.
Hélène
Une femme Africaine porte dans ses bras un bébé enveloppé de plusieurs tissus. Elle marche sur le chemin de l'exil. Un pas, encore un autre puis un autre. Toujours plus loin de l'horreur qu'elle a décidé de fuir avec son enfant.
Le paysage devient de plus en plus étranger pour elle qui n'avait jamais quitté son désert natal. Ses yeux étonnés découvrent des choses nouvelles : voilà un drôle d'oiseau qui tourne, qui bat des ailes mais qui reste là sans pouvoir bouger! Elle ne sait pas ce qu'est une éolienne, mais elle sent bien le souffle qui fait voler son voile.
Une herbe rase a remplacé peu à peu le sable. Elle continue à marcher... Le décor devient inouï : de la verdure partout autour d'elle, sur les hauteurs devant elle. Ce ne sont en fait que des vignes et des forêts, mais pour elle cela ressemble au Paradis...
Et au milieu de ce paysage de rêve, il y a cette immense maison avec des choses pointues sur le toit.
Peut-être pourra-t-elle y trouver un coin pour se reposer? Certainement, car elle ne le sait pas mais c'est un monastère qui accueille tous les déracinés.
Marie
Un point rouge s’est posé sur ma route.
Tu étais tout sourire, dans la poussière du jour.
Sans argent, tu étais élégant tout simplement.
La casquette vissée sur la tête pour te protéger du soleil harassant et les ballerines en feutre pour glisser tes pieds nus sur les chemins caillouteux.
Un « je ne sais quoi », une présence riante, une douceur, une évidence sans questionnement, dans les plis de ta vie.
Nadia
Une guitare – un port – une punk
La musique ! Vecteur sans frontière qui réunit les hommes, les âmes et les générations. C’est au festival de Nice que je ferai ma première prestation ; Emotion, et trac, excitation et stress m’envahissent depuis plusieurs heures. Puis un abattement, soudain : « je ne serai pas à la hauteur ! ». La première partie du festival va débuter dans quelques minutes sur le vieux port. Les accords discordants du régisseur de son sortent des enceintes. Le soleil prend ses quartiers de nuit en disparaissant doucement , langoureusement derrière la citadelle. Un dernier regard dans les yeux rassurants de mon ami, un ultime geste ébouriffant ma tignace indisciplinée et j’empoigne ma guitare, prolongement de mon âme, fidèle compagnon de mes galère. « Yes, On y va « Et je me jette sur la scène, prête à en découdre avec la vie, prête à tout donner pour ce public qui va me juger, me blâmer ou m’aduler……… !
Pascale
Au pied des montagnes enneigées, quelques vaches se désaltèrent au bord d’un lac. Le contraste est saisissant entre le blanc de la neige, le noir de leur pelage et le bleu du ciel et de l’eau.
Non loin de là, des hommes travaillent dans une mine de charbon. Entassés dans les wagonnets, ils vont au cœur de la montagne lui arracher ses richesses.
Parfois même il leur arrive de découvrir un tout autre trésor, une ancienne statuette de bois qu’une lointaine civilisation a autrefois enterrée en son sein.
Christine
Se connaitre...encore et encore...
Ce que vous voudrions
Je voudrais voir Pétra, le Tibet, le Cap Horn et...
la fraternité dans le regard des hommes
Je voudrais toucher les dunes ondulées du désert,
la peau d'un bébé, la bonté et la tolérance...
Je voudrais entendre les chants tibétains,
les vagues se brisant sur les côtes de Tasmanie
Je voudrais goûter des fruits inconnus, des fruits défendus,
à la vie ...insouciante
Pascale
Je voudrais voir la mer, le soleil, je voudrais voir Cordoue, Séville et l'Andalousie. Je voudrais voir le printemps au Portugal.
Je voudrais entendre les vagues, la musique Cubaine.
Je voudrais entendre le Fado et la musique Arabo Andalouse.
Je voudrais toucher le sable, l'eau, les fleurs.
Je voudrais goûter du chocolat, du melon, des pêches et de la crème de marrons
.
Marie
Je voudrais voir l'océan aller et venir
Je voudrais voir les années à venir pour apprécier le futur
Je voudrais voir des myriades de belles choses dans les plus beaux musées
Je voudrais voir Venise et ne pas mourir.
Je voudrais entendre le doux clapotis de l'eau dans mon sommeil
Je voudrais entendre le concerto n° 2 pour piano de Rachmaninov
Je voudrais entendre le médecin me dire que je suis guérie.
Je voudrais toucher la neige au pôle nord pour son effet particulier.
Je voudrais toucher le plus grand nombre d'institutionnels à la con pour leur prouver
que Féminitude, ça compte.
Je voudrais toucher le ciel, les étoiles pour sentir cette longue vie qu'elles nous offrent.
Je voudrais goûter ma madeleine de PROUST : la gelée de coing de mon enfance
Je voudrais goûter au printemps où tout éclot.
P
Je voudrais voir mon chat a disparu
Je voudrais voir la mer, l'océan, les baleines
Je voudrais entendre la voix de ma grand-mère
Je voudrais entendre un concert de musique classique
Je voudrais goûter un plat indien ou orientale
Je voudrais toucher l'écorce d'un arbre très vieux
Je voudrais toucher mon chat Tom
Elise
Je voudrais voir la paix dans le monde
Je voudrais voir les gens s’étreindre
Je voudrais voir les étoiles de près
Je voudrais entendre des murmures de douceur
Je voudrais entendre les cœurs du monde entier ronronner
Je voudrais toucher du bout du doigt l’éclosion des fleurs de cerisiers
Je voudrais gouter le vin nouveau dès sa mise en bouteilles,
voire même directement au tonneau !
Je voudrais gouter les parfums qui enivrent et font planer
Je voudrais voir la joie dans tous les yeux d’enfants
Je voudrais entendre des musiques ensorcelantes et mélodieuses.
Marie Hélène
Je voudrais voir Bali .
Je voudrais voir plus de pétrole et tout le monde à vélo.
Je voudrais voir la Paix dans le monde, mais là je rêve.
Je voudrais voir toutes les îles des Cyclades,
les unes après les autres
Je voudrais entendre des cigales en hiver
Je voudrais entendre une symphonie de Malher au philharmonique de Vienne.
Je voudrais entendre le bruit d'une cascade en Corse.
Je voudrais toucher le pelage d'un husky
Je voudrais toucher les cheveux d'un nourrisson africain.
Je voudrais toucher du sable blanc, noir, blond,
ocre comme à Roussillon.
Je voudrais goûter la douceur de ta peau.
Je voudrais goûter tous les fruits
Même et surtout les fruits défendus
Hélène
5 lettres tirées au sort.
Que nous inspirent-elles?
Y comme le Yucatan, terre d'ancêtres colorée et chantante
F comme Féminitude, à découvrir, à vivre, à partager
K comme koala, pas toujours facile à placer au scrabble
M comme marmelade, mama mia, métamorphose du merveilleux
H comme humain, humanité que l'on hume ou haït, selon...
Pascale
H : habitudes : bonne ou mauvaise, elles peuvent rassurer ou ennuyer
ou faire perdre le sens
E : ennui : Je ne connais pas le sentiment ou alors seulement du côté positif. J'aime m'ennuyer et voir le temps passer.
P : paradis : pour moi il est sur terre, je n'attends pas de mourir pour le connaître, il est mon amoureux, mes enfants, ma maison.
D : décision : bond en avant, après la réflexion c'est le saut vers l'inconnu.
N : nid : chez soi, d'où l'on vient, celui de ses parents qu'on quitte, et celui que l'on crée avec son homme et ses enfants.
Elise
I comme......
I comme Isidore, méfiez vous, c'est le frère de Médor
P comme c'est parti mon kiki
R comme rassurer : t'inquiète pas ma poule, ça va le faire
G comme Grrrrrr, ce médecin est un con
N comme noisettes, c'est la forme des coucougnettes de mon chien
quand il gèle.
P
Q comme qualités. Qualité de coeur, d'écoute, d'empathie et pas qualité marchande.
B comme bonbonne de vin, bien sûr pour continuer les délires alcooliques de Bacchus!
G comme galette. Pas l'oseille ni le grisbi mais la galette des Rois!
E comme espérance en la vie, l'amour, l'amitié.
M comme maman, mère ou mégère au choix.
Chacun choisit selon sa vie entre ces 3 noms!!!
Marie
F comme Faucille Vivement l'été qu'on coupe l'herbe
B comme Bouzigues Dommage que j'aime pas les huîtres.
E comme Ennui Je ne peux pas en parler, je ne connais pas.
L comme lombric Super pour le jardin et mes poules adorent.
I comme idéal C'est amusant, au fil des années, les idéaux changent.
Hélène
K - comme koala représentant douceur, agilité et friponnerie
J - comme jambon grillé craquant et embaumant dans l’être chaud
U - comme union de folie, union de force, union de tranquillité
T - comme tapis magique, survolant monts et merveilles au-delà du soleil
N - comme Nounours, rondelet et tout pelé à force de calinoux tout doux.
MH
Ecrire des lipogrammes en "U"
On doit écrire une histoire sans utiliser la lettre "U"
C'est l'histoire de ce petit arbre sans racines, il cherchait sa forêt, celle de son enfance, dont il revoit le vert, le gris, les épines, les troncs, les branches,de sa famille bien-aimée. Il était parti il y a bien longtemps cherché ses racines, sans y arriver. Se remémorant son enfance idéale, il se dit:
"Bah, même sans racine, ma forêt est bien mon chez moi.
Bon, écrire l'histoire sans la lettre "n" inversée, pas facile, mais faisable.
Prenons le grizzly par exemple, pas de problème !
Simplement à placer dans une conversation mondaine, les méninges se carapatent et
...aïe, aidez moi !!!!!
Pascale
Le soir, j'aime voir les lampes de mon salon se mettre à briller,
Mon canapé devenir "havre de paix"
afin de profiter de ces moments tant espérés:
Lire ce roman d'après l'histoire vraie.
Entendre en fond sonore les notes de Brahms.
Marie
Mateo entra dans la pièce. Nico lisait tranquillement le livre que sa grand-mère lui avait prêté, assis sur le sofa.
– Nico… ? tatillonna Mateo
Il hésita puis s'élança.
–Te marier avec moi, ça te dirait ? Je t'aime tant.
Nico répond, l'air ravi,
– Avec plaisir. Demain ?
Hélène
Il était parfois des ogres vivant par-delà le fond des bois
Avalant férocement des lichens, des gazelles, des bébés même !
Ils chérissaient le derme frais et l’ensemble végétal.
Dommage, ils vinrent à perdre leurs dents, et à partir de ce moment-là
se contentèrent de lotions, de lactations et de libations.
MH
Me voir dans la glace et me dire : est ce bien toi?
Répondre et se dire, vois bien loin et s'en va !
Réagir et donner mes chemins, à redire et revoir,
Se donner de la force et aller son combat!!!
P
Ecrire un poème à deux
à partir d'un demi poème existant,
"L'allée" de Jules Supervielle
coupé dans le sens de la hauteur...
Ne touchez pas au grisbi
Du cavalier sans tête
Il se cache
Et ce fantôme hante
Une nuit sans lune
Sans courbe ni nuages
Alors que le hibou effraie
Tout ce qui vit alentour, alors que
La lune et les étoiles se tutoient.
Et le bruit étouffé devient silence.
Il vous faudrait trouver plus
Qu'un glaive pour qu'un cavalier
Aussi puissant que lui
Consentît à vous donner son grisbi.
Marie et sa poëtesse complice... Pascale
Ne touchez pas le chapeau
Du cavalier preux et fier
Il se rebellerait,
Et ce serait terrible.
Une nuit sans lune
Sans courbe ni lumières
Alors que tout est sombre
Tout ce qui fait pétiller
La lune et son cortège d’étoiles
Et le bruit du tonnerre à minuit
Il vous faudrait un refuge,
Qu’un berger vous accueille
Aussi puissant que la force tranquille
Consentit à un apaisement.
Patty et Marie Hélène
Une brise sur l’épaule
Furtif
Il se retournerait
Et ce serait la nuit
Brillante d’étoiles oubliées
Auréolé de nuages
Dans un mirage il deviendrait
Ce tout qui fait le ciel
Puis dans son passage
Éclairé du soleil
Viendrait sans attendre
Un second cavalier
Entre l’un et l’autre
Ma lumière à passer
Nadia et Elise
Belle Julie, dénude toi à l'épaule.
Montre la au beau jeune homme qui passe,
Il se retournerait
et ce serait la nuit,
une nuit pleine d'étoiles,
et pour toujours sans nuages.
Le monde tout entier deviendrait
doux. Qu'aimeriez-vous? fait le ciel,
des oiseaux sur son passage,
et les rayons chauds du soleil ?
Mais, nous allons attendre
Le second cavalier
Peut-être te séduira-t-il plus et l'autre
n'aura plus qu'à passer
H
Et enfin, le poème d'origine avant que nous ne le "triturions"!
- Ne touchez pas l’épaule
Du cavalier qui passe,
Il se retournerait
Et ce serait la nuit,
Une nuit sans étoiles,
Sans courbe ni nuages.
- Alors que deviendrait
Tout ce qui fait le ciel,
La lune et son passage,
Et le bruit du soleil ?
- Il vous faudrait attendre
Qu’un second cavalier
Aussi puissant que l’autre
Consentit à passer.
Jules Supervielle