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Eté 2015, notre premier été

de complicité 

A partir de "100 Expressions à sauver"

de Bernard Pivot

 

Compte-rendu médical sans prendre de gants

 

-Oui, c’est bien ça ! Je vois quelque chose là en bas à droite….

Mais en deux coups de cuillères à pot, ça sera réglé ! On enlève, quelques rayons et on n’en parle plus.

Me voilà avec un bœuf sur la langue !

Subitement,  j’ai les grelots.

Mais je ne vais pas passer mon temps à peigner la girafe !

Dans mon for intérieur, je me dis : celui-là, il ne me reverra pas avant la semaine des quatre jeudis, et je vais me charger de l’habiller pour l’hiver.

Mes proches me conseillent de laisser pisser le mérinos…..

Je décide de changer  de crèmerie !

Mais je ne me tire pas d’épaisseur pour autant !!

Bernadette

 

Rencontre de deux amis

 

Tiens bonjour, comment vas-tu?...Tu ne dis rien. Mais tu as un boeuf sur la langue!

Et toi, avec ton foin dans les bottes, tu peignes la girafe à longueur de temps. Tu es bouché à l'émeri ma parole. Il y a tant de choses à faire autour de soi, tu t'en soucies comme d'une guigne. Tu cours le guilledou, tout le monde se moque de toi et les gens t'habillent pour l'hiver!

Ce n'est pas grave, je laisse pisser le mérinos et j'ai un très grand manteau.

                                                  Léone

 

      À la sortie de la messe, Melina et Jeanne adorent se retrouver au Bar des Amis.

     Elles se précipitent et en deux coups de cuillère à pot les voilà installées :

  –T'as vu le Pierre, comme il est bien habillé, toujours un costard neuf, on voit qu'il a du foin dans les bottes, celui là. Et sa femme, avec son air de péter dans la soie, quelle prétentieuse!

  -Et pourtant c'est pas une flèche, tu te souviens à l'école toujours la dernière. Elle ne craignait pas de coiffer Sainte Catherine, celle-là! À 14 ans, elle courait déjà le guilledou hardi petit ! Ah, elle avait pas un bœuf sur la langue.

  –Et le Raymond, regarde le, toujours aussi feignant, toujours prêt à se tirer d'épaisseur, il faut dire qu'il est bouché à l'émeri!  

  - A l'école celui-là il comprenait que couic, et du coup, il laissait pisser le mérinos, tout habitué qu'il était à peigner la girafe.

  - Regarde-le, il vient par là. Il va encore s'enfiler des petits ballons de rouge les uns derrière les autres! 

   - Et bé, cet après-midi il aura son paquet. Il craint pas sa bonne femme et pourtant une bonne engueulade l'attend. Il en a pas les grelots, ce gros nigaud ou bien ce sera pour la semaine des quatre jeudis 

     Et patati et patata... C'était leur grand plaisir d'habiller pour l'hiver tous ceux qui traversaient la grand-place.

                                                                      Hélène

 

Je dois écrire une histoire, dommage que ce ne soit pas la semaine des 4 jeudis car franchement j'aimerais bien me tirer d'épaisseur.

Bon, je vais essayer de faire ça en 2 coups de cuillère à pot, même si je l'avoue, j'ai un peu les grelots. Mais comme on dit, faire ça ou peigner la girafe!

Donc, j'ai rencontré une ancienne amie. Je n'en reviens pas, elle pète dans la soie, elle a sûrement du foin plein les bottes. Elle était habillée de vêtements de prix, une vraie star!

Avant, elle s'en souciait comme d'une guigne de son apparence. elle n'était pas de celles qui couraient le guilledou. On aurait pu penser qu'elle allait coiffer Sainte Catherine. Elle n'était pas très belle, pas très intelligente. On disait d'elle : "c'est pas une flèche!! elle est même bouchée à l'émeri".

Bon, je vais m'arrêter là car je pense l'avoir assez habillée pour l'hiver!!

 

Marie (14/09)

 

RENCONTRE DE DEUX CONCIERGES EN BAS DES ESCALIERS

Bonjour ! j'ai rencontré hier notre ancienne voisine, tu sais celle qui pète dans la soie, la pauvre elle est toujours aussi bouchée à l'émeri  !

- Ah, oui peuchère elle a du foin dans les bottes mais elle est loin d'être une flèche

- Je sais, hélas, elle peigne la girafe toute la journée, ou alors elle court le guilledou, ce sont ses seuls centres d'intérêt..

- Laisse pisser le mérinos, nous on a de quoi faire et de plus il ne faut pas trainer, en deux coups de cuillères à pot, on aura fini le job !

- Ensuite on pourra continuer à l'habiller  pour l'hiver,  on va lui tailler un grand manteau, car nous on s'arrêtera de parler la semaine des 4 jeudis

- Allez ma belle,  on ne va pas avoir les grelots, car on ne craint ni Dieu ni personne, c’est-à-dire peau de balle et balai de crin

- A bientôt, passe une belle journée

Marie Hélène

 

       Chaque matin, Raoul se levait en titubant, et en deux coups de cuillères à pot, avalait son café et quelques crottes de bique comme dirait son fils, les crottes de bique, c'était des boules de céréales au chocolat achetées à bon marché à l'épicerie du village.

       Raoul était paysan et bien souvent bouché à l'Emeri, c'est ce que disait toujours de lui sa femme, Adèle.

       Labourer, faucher, ranger le foin, nourrir les bêtes... voilà sa vie.        Alors, chaque soir, Raoul, épuisé de sa journée, allait retrouver son pote au bar de la place pour vider quelques bouteilles.

        Au moment de la fermeture, il en avait son paquet le Raoul et butant dans tout ce qu'il trouvait sur son chemin, il rentrait et se jetait sur son lit.         Adèle, le voyait toujours ainsi, et rêvait d'avoir du foin dans les bottes et de se tirer dans les îles avec son fils, mais pour l'instant elle ne peut que rêver car son Raoul ce n'était pas une flèche et être riche ce sera pour la semaine des quatre jeudis."

                                        M. Marlène 

 

Ce n'était pas une flèche, il était bouché à l'émeri, mais il avait du foin dans les bottes et il pétait dans la soie. Il passait le plus clair de son temps à peigner la girafe, à courir le guilledou et ne savait que couic en amour.

 Il réglait l'affaire en deux coups de cuillère à pot. Les filles devaient avoir un boeuf sur la langue, mais elles laissaient pisser le mérinos et s'en souciait comme d'une guigne. 

Quand il avait enfin son paquet, elles l'habillaient pour l'hiver. Elles souhaitaient de toute façon ne pas coiffer Sainte-Catherine et en avaient peau de balle

 Christiane 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeux des petits papiers- Ecrire à plusieurs...

 

   Ce jour-là, il pleuvait comme vache qui pisse.

   Marine et Yannis 50 ans tous les deux vivaient sur la Canebière, Avenue multicolore, ponctuée de coups d'avertisseurs des automobilistes.

   Niaisement, Marine fit mine de s'envoler et Yannis cria tel un avertisseur sonore : il pleut comme vache qui pisse et la Cannebière est glissante!

   Marine, tisseuse de métier, riait niaisement en s'envolant sur la Canebière.

   Yannis, vétu d'un T-shirt multicolore comme on en faisait il y a 50 ans, ressemblait à un avertisseur lumineux, alors qu'il pleuvait comme vache qui pisse.

   Il avait piqué ce T-shirt à son grand-père et ne l'aurait abandonné pour rien au monde. Il avait l'impression d'avoir un charme fou dans ce T-shirt multicolore et croyait que les filles tombaient comme des mouches autour de lui.

   En fait, que nenni! c'était simplement que la Canebière était glissante comme une patinoire! 

 

 

   Monica et Johanne, 30 ans, se lancent. Ca y est, c'est décidé, ils se lancent… Ils seront apiculteurs ! Les abeilles, c'est leur truc. Ils vivent dans une grotte miraculeuse et regardent bêtement les abeilles voler autour d'eux, mais le maréchal-ferrant avec son savoureux humour n'a pas envie de dormir debout avec eux, il affectionne trop son lit douillet avec sa couette en plume d'oie.

   Le maréchal-ferrant va bêtement se faire un lit suspendu plus confortable. Il croira voler comme les abeilles. La saison se termine, la récolte sera-t-elle bonne et le miel savoureux, probablement ! N'est-ce pas une histoire à dormir debout ?

 

 

 

    Maryline, 32 ans, maniérée, toujours à péter dans la soie, bouscula Yoann avocat et grand cascadeur dans les Ecrins à ses heures perdues .

    C'est ainsi qu'ils se rencontrèrent, dans les Ecrins.

    Maryline avait besoin d'un grand avocat comme Yoann pour s'occuper de l'héritage de sa tante, qui pétait elle aussi dans la soie et qui s'était faite bousculer par un autobus.

    Le procès contre l'autobus était hard car l'autobus avait un bon avocat.

Un bussocat ! C'est les meilleurs !

    La tante n'avait pas grand mal. Elle cherchait surtout à se rendre intéressante !         Elle ne voulait pas bousculer ses habitudes et surtout ne pas trop provoquer le cascadeur qui l'éblouissait par ses muscles virils.

 

 

    Pour leurs 38 ans de mariage, Mylène et Ysener avaient décidé d'aller au cinéma, de manger des asperges sauvages et d'aller pédaler autour du lac en habillant méticuleusement leurs amis pour l'hiver, surtout le trompettiste.

    Et pourtant, ce trompettiste, ils l'admiraient ! Mylène en était même secrètement amoureuse mais elle n'osait l'avouer à Ysener.

     Peur de passer pour une idiote !

     Alors elle continua à pédaler méticuleusement, tout en rotant ces asperges pas assez cuites… J'aurais mieux fait d'aller au cinéma. Je ne me serais pas fatiguée à pédaler.

Quel sauvage ce trompettiste qui m'ignore! 

 

 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      Yolande, célèbre peintre de 99 ans rencontre dans un beau port de pêche Micheline fagotée est à la va comme je te pousse prête à danser un ballet aérien. Nous arrivons dans ce port de pêche et rencontrons un autre peintre qui pousse mémée dans les orties. Il est prêt à danser. C'est vrai qu'il est aérien, mais un peu gâteux.

     Mais peu importe, ils entament une danse endiablée et se retrouvent à 99 ans dans les bras l'un de l'autre. On dirait bien que les orties ça lui a stimulé les gambettes à la Yolande!

     Deux vieux qui dansent dans un port de pêche quel beau tableau !

 

 

 

     Marc le boulanger est très laid. Il se fend la pêche. Il est sous son abri et voit Ysaline, 77 ans en train de draguer urgemment au bord de la mer.

     Ça le rend jaloux car il pouvait avoir quelques chances auprès d'elle. Il décide donc d'aller à la ville et de se vêtir afin d'être moins laid et donc plus attrayant. Ysaline s'en moque et quand elle le voit revenir avec ses nouveaux habits, c'est elle qui se fend la pêche et dit au boulanger d'aller draguer ailleurs !

     Marc éclate d'un grand rire et se bat les côtes.

   « Enfin Ysaline, cet homme est encore trop jeune pour toi, ça pourrait être ton fils ! Et moi je pourrais être ton petit-fils, va draguer dans la cour des gens de ton âge ! Je sais, qu'il y en a un qui t'attend depuis tellement d'années, c'est le Jules, mon voisin centenaire, il passe son temps à te prendre en photo avec son nouveau téléphone portable.

 

 

 

     Maryline, 40 ans, profitait de ses vacances en Camargue pour nager sur le bord de la plage.

     Soudain, elle vit Yann l'apiculteur. Elle sortit de l'eau pour l'aborder gentiment.        Elle en révait toujours de cet armateur, qui lui montait le Bourichon depuis six mois dans une pseudo aventure, qu'elle trouvait mal taillée, mais la vue de Yann confirma ce qu'elle semblait ressentir depuis plusieurs semaines.

     Yann l'attirait vraiment.

     Yann, apiculteur de 40 ans, armateur dans ses rêves, maigrelet et mal taillée s'était imaginé aller gentiment en Camargue avec Maryline. Il s'était monté le Bourichon, il se voyait nager et nager avec Maryline. Vétu d'un maillot mal taillé, elle barbotait gentiment dans ce bras de mer en Camargue.

      Yann comme tout bon apiculteur pensait qu'on attirait pas les mouches avec du vinaigre et qu'il faudrait lui monter le Bourichon pour lui faire oublier son armateur de 40 ans de plus qu'elle.

 

 

 

     Maurice était patient.

     Depuis six mois, Yolande, sa voisine qui habite tout près de l'école le regarde avec curiosité. Il n'arrête pas de courir autour de son abri de jardin chaque matin, il est vrai qu'il n'a pas la lumière à tous les étages.

    Yolande pense qu'il est plus doué en tuyauterie qu'en électricité ! C'est en sortant de l'école que Yolande avait pris sa décision, elle devait lui parler, lui dire clairement qu'elle ne ressentait rien pour lui, et que de plus elle n'avait pas besoin d'un plombier mais d'un mécanicien.

     Avec curiosité, Maurice le plombier se mit encore à l'abri pour attendre Yolande qui l'envoyait paître.

      Patient, il courait depuis six mois de l'école à l'abri de l'abri à l'école.

      C'est dire qu'il n'a pas la lumière à tous les étages, ce Maurice !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des boules de neige!

 

 

La table verte

La table verte  me donne la nausée

La table ovale et verte me donne la nausée ferme

La table ovale et verte me donne la nausée ferme

comme après le ménage

La table ovale et verte me donne la nausée ferme et dévastatrice comme après le grand ménage de printemps

Où il a fallu tout passer par la fenêtre

 

 

Fanny joue aux boules

 

Fanny de Zanzibar joue aux boules rondes ou carrées?

Fanny de Zanzibar a mal joué aux boules, elle a assomé Zoé

La grosse Fanny de Zanzibar en Afrique du Sud a mal joué aux boules carrées, elle a assomé Zoé, sa voisine de palier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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